Bonne nouvelle pour les utilisateurs des services de visioconférence : Google Meet, le service de visioconférence est désormais gratuit ; plus besoin de payer un abonnement pour y accéder.
Mercredi dernier, Google avait annoncé que le déploiement progressif se fera à partir de ce lundi.
Avec le confinement qui a été imposé sur presque toute la planète, le nombre de personnes se servant de la visioconférence pour des réunions à distance dans le cadre du télétravail, de l’enseignement, voire pour garder le contact avec des proches ou pour partager des moments de convivialité entre amis, a augmenté de manière significative.
« Nous nous sommes vite rendu compte que cet outil professionnel était déjà largement utilisé les samedis après-midi pour autre chose qu’une réunion de travail… », avait indiqué au média Le Parisien, Javier Soltero, le vice-président de Google en charge de G Suite (Gmail, Google Docs, Google Drive…).
Les services de visioconférence à l’instar de Microsoft Teams, ou encore Skype, très sollicités, ont vu leur notoriété augmenter d’un coup.
Cependant, le cas de zoom est le plus spectaculaire, avec un succès planétaire effarant en moins de deux mois, nonobstant les nombreux problèmes de sécurité ; ils seraient en grande partie désormais réglés, notamment avec la version 5.0 de l’application, selon Algerie Eco.
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Vu l’état des choses, Google ne pouvait rester bras croisés sans réagir, d’où sa décision de mettre à disposition de tous, gratuitement, Google Meet, d’après nombres de spécialistes.
Selon eux, il s’agit d’une riposte principalement destinée à contrer Zoom qui a multiplié son nombre d’utilisateurs quotidiens par trente sur la période du confinement, dépassant aujourd’hui la barre des 300 millions d’utilisateurs.
« C’est la première fois que nous ouvrons au grand public un produit destiné aux entreprises. Cette décision a été motivée par la nécessité de fournir une solution sécurisée pour les personnes confinées loin des autres jusqu’au moment où nous n’aurons plus à être dépendant de ces outils pour échanger », a expliqué Javier Soltero.