Le géant d’Internet promet de soutenir les efforts de Joe Biden visant à adopter une nouvelle loi sur l’immigration aux États-Unis, voire même d’aider à couvrir les frais de dossier des immigrants cherchant un travail légal.
« Nous soutiendrons les efforts du nouveau Congrès et de la nouvelle administration pour adopter une réforme globale de l’immigration qui améliore les programmes de visas basés sur l’emploi et la compétitivité américaine, donne une plus grande assurance aux travailleurs et aux employeurs immigrés, et favorise le traitement de l’immigration et des pratiques de sécurité aux frontières meilleurs et plus humains », avance Kent Walker, vice-président senior de Google, dans un article publié sur le blog de la firme.
Aussi, Google fera un don de 250.000 dollars (205.000 euros) à l’organisation United We Dream qui aide les immigrés vivant illégalement aux États-Unis après leur arrivée comme enfants à obtenir des permis de travail et à éviter l’expulsion en utilisant le programme d’Action différée pour les arrivées d’enfance (DACA). Une déclaration qui intervient alors que Google et d’autres grands employeurs américains ne cessent de critiquer Donald Trump pour avoir restreint la politique d’immigration et sapé la capacité des entreprises à embaucher des travailleurs nés à l’étranger.
Le 27 janvier 2017, Trump a signé un décret imposant des restrictions d’entrée aux États-Unis pour les citoyens de Syrie, Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan et Yémen. Après une série de procédures judiciaires portant sur le caractère discriminatoire du document, l’administration Trump a élaboré un nouveau décret. Signé le 6 mars 2017, il était pratiquement identique à celui de janvier, mais l’Irak avait été exclu de la liste des pays dont les citoyens sont soumis à des restrictions d’entrée, puisque ce pays a commencé à mieux informer les autorités américaines sur ses citoyens se rendant aux États-Unis.
Source : Sputnik