Ce mercredi 20 janvier, Emmanuel Macron reçoit les propositions du rapport commandé à l’historien Benjamin Stora sur la colonisation et la guerre d’Algérie (1954-1962) pour tenter de sortir la relation franco-algérienne de la paralysie mémorielle.
À quelques heures d’un entretien prévu à 17 h avec ce spécialiste reconnu de l’histoire contemporaine l’Algérie, l’Élysée a déjà indiqué que des « actes symboliques » sont envisagés mais il n’y aura « ni repentance ni excuses ».
Dans le cadre du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie en 1962, le chef de l’État participera à trois journées de commémoration, notamment la journée nationale des harkis le 25 septembre, la répression d’une manifestation d’Algériens le 17 octobre 1961 et les accords d’Évian du 19 mars 1962, a précisé la présidence.

Alger attend de Paris qu’on lui remette « la totalité » des archives de la période coloniale (1830-1962) la concernant. « L’Algérie réclame la totalité de ses archives, dont une grande partie se trouve en France qui a toujours avancé de faux prétextes, comme par exemple la déclassification de nombre d’archives pourtant réunies depuis plusieurs décennies », a ainsi déclaré Abdelmadjid Chikhi, un ancien combattant de la guerre d’indépendance.
La France a restitué à l’Algérie une partie des archives qu’elle conservait, mais elle a gardé la partie concernant l’histoire coloniale et qui relève, selon elle, de la souveraineté de l’État français.