Le chef de guerre de Vladimir Poutine, Ramzan Kadyrov, également Chef de la République tchétchène, a menacé de lancer une attaque militaire contre la Pologne en représailles à son soutien indéfectible à l’Ukraine.
Rappelons que Varsovie est l’un des alliés les plus puissants du président Zelensky depuis le début de l’invasion par les forces russes.
La Pologne a servi de porte d’entrée à des milliers de réfugiés ukrainiens fuyant vers l’ouest, et elle a également tenu tête à la Russie au Parlement européen en demandant l’interdiction des importations de gaz et de pétrole russes, rapporte The Telegraph.
Mais la Pologne est actuellement prise dans la campagne de propagande russe qui cherche à justifier son attaque contre l’Ukraine.
Dans un message vidéo lundi, Kadyrov, 45 ans – qui se fait appeler le « fantassin » de Poutine – a déclaré : « L’Ukraine est une affaire conclue. Ce qui m’intéresse, c’est la Pologne.
Qu’est-ce que la Pologne essaie d’accomplir ? Une fois que l’Ukraine aura terminé, nous pourrons vous montrer de quoi nous sommes capables en six secondes, s’il y a une commande. »
Kadyrov a fréquemment critiqué l’Occident sur les réseaux sociaux pour son soutien à l’Ukraine.
Dans sa dernière directive, il a exigé des excuses pour un acte de vandalisme à Varsovie au début du mois.
Le jour de l’anniversaire de la victoire des Alliés en 1945, un activiste ukrainien a jeté de la peinture rouge sur l’ambassadeur russe Sergey Andreev alors qu’il tentait de déposer des fleurs au cimetière militaire soviétique de la capitale polonaise.
Kadyrov avait prévenu : « Vous feriez mieux de retirer vos armes et vos mercenaires et de vous excuser officiellement auprès de notre ambassadeur. »
Les troupes de Kadyrov ont été accusées de crimes de guerre en Ukraine et Kadyrov lui-même est connu pour les suivre lors d’excursions, bien qu’il ait nié avoir participé à des exécutions extrajudiciaires.
Kadyrov a été accusé à plusieurs reprises par les États-Unis et l’Union européenne d’atteintes aux droits de l’homme, ce qu’il nie.
Des dizaines de milliers de soldats russes se dirigent actuellement vers les régions de Lougansk et de Donetsk connues collectivement sous le nom de Donbass.
Le Kremlin y cherche la victoire pour ne pas perdre la face sur son « opération militaire spéciale ». Selon des responsables occidentaux, les commandants russes pensent que le Donbass représente leur meilleure chance de succès.
