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Guerre en Ukraine : ”Vladimir Poutine fera face à des coûts énormes, s’il menace d’autres pays”

Crédit Photo : France Culture

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Le président russe, Vladimir Poutine, devra faire face à un “coût énorme” s’il ose attaquer des nations en dehors de l’Ukraine, a déclaré le chef de la Royal Navy, l’amiral Sir Ben Key.

Dans sa première interview en tant que First Sea Lord, l’amiral Sir Ben Key a déclaré qu’il était impératif que l’OTAN s’efforce de « contenir » l’invasion de l’Ukraine.

“Les leçons de l’histoire diront que nous sommes dans un moment particulièrement fragile. Même si le soutien que nous apportons à l’Ukraine en ce moment est de lui permettre de résister, nous devons rester dans une posture robuste et résiliente à travers le reste de la ligne de contact avec la Russie… afin que le président Poutine comprenne que ce n’est pas quelque chose qu’il peut élargir sans coût énorme pour lui et la Russie.

S’adressant au Telegraph, il a accusé Poutine d’un “faux flagrant” contre l’Ukraine, exhortant le Royaume-Uni à continuer de soutenir Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, pour aider à fournir à ses combattants “les moyens de défendre leur territoire, leur patrie et leur peuple”. ”.

Il a ajouté que même si l’espoir était que Poutine “choisisse de s’abstenir”, ce résultat semble “loin pour le moment”.

Sir Ben a déclaré que, bien que la guerre en Ukraine soit principalement terrestre, les marines de l’Otan devaient maintenir une posture dissuasive pour « contrer les actions de Poutine et le dissuader d’en faire plus ».

« Nous représentons une menace. Les Russes ont effectivement tenté d’empêcher tout autre navire d’opérer dans la partie nord de la mer Noire et les Ukrainiens ont démontré que ce n’était pas quelque chose qu’ils pouvaient faire librement.

Les navires deviennent des cibles valables en temps de guerre, et le Royaume-Uni devait s’assurer qu’il était préparé à cette éventualité. Cela nécessite que notre posture soit correcte, que nos capacités soient correctement alignées, que nous nous modernisions et que nous nous adaptions pour voir ce que les autres peuvent faire et quelles opportunités technologiques ils pourraient nous offrir », a-t-il ajouté.