Certaines nations se sont rangées du côté de Vladimir Poutine alors que les Occidentaux ont dénoncé la décision de la Russie de reconnaître l’indépendance des régions séparatistes en Ukraine. Voici une liste de pays projetée par Cnews qui soutiennent la Russie.
LA CHINE
Dans ce conflit russo-ukrainien, la Chine s’est rangée du côté de Moscou. Lors d’une prise de parole, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a en effet annoncé qu’il respectait le point de vue des autorités russes. Ce dernier s’est même demandé si «l’expansion de l’OTAN à l’Est» était «propice au maintien de la paix et à une stabilité de l’Europe». De plus, à la suite de l’annonce de sanctions prises par Washington contre Moscou, Pékin a accusé les Etats-Unis de «mettre de l’huile sur le feu».
Pour autant, certains signaux indiqueraient que la Chine n’aurait pas envie de se laisser trop entraîner dans un conflit en Ukraine. Cela pourrait affecter des relations déjà compliquées avec les Etats-Unis et l’Union européenne.
LE BELARUS
Frontalier de l’Ukraine et de la Russie, le Bélarus a choisi le camp de Vladimir Poutine. Le 18 février dernier, Alexandre Loukachenko, le président bélarusse, a eu l’occasion de discuter, avec son homologue russe, d’une éventuelle coopération militaire entre les deux pays. Selon un décompte des Occidentaux, environ 30.000 soldats russes seraient actuellement déployés au Bélarus afin de réaliser des manœuvres conjointes. Alexandre Loukachenko a en outre affirmé que son pays accompagnerait son allié russe en cas d’attaque militaire.
LE VENEZUELA
Vladimir Poutine a un allié du côté de Caracas. En effet, Nicolas Maduro, le président du Venezuela a assuré à son homologue russe qu’il le soutenait dans cette crise en Ukraine. Lors de son intervention à la télévision, Nicolas Maduro a rappelé que son prédécesseur Hugo Chavez avait déjà soutenu la Russie quand celle-ci avait reconnu en 2008 l’indépendance de l’Ossetie du sud lors du conflit avec la Géorgie.
«Toujours le Venezuela, toujours la révolution chaviste avec Poutine, avec la Russie, avec le peuple russe», a ajouté le président Maduro, estimant que les Etats-Unis et l’OTAN «entendent par des moyens militaires en finir avec la Russie».
LE KAZAKHSTAN
L’ancienne république soviétique, indépendante depuis 1991, garde un lien fort d’amitié et de dévouement à la Russie.
En effet, les deux nations sont membres de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), une sorte de «petit OTAN», composé de l’Arménie, le Bélarus, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et la Russie.
Lors des émeutes qui ont touché le Kazakhstan en janvier dernier, un contingent militaire dirigé par la Russie avait été déployé afin de maintenir l’ordre.
CUBA
Le 19 février dernier, Cuba a vivement critiqué «l’hystérie propagandiste» de Washington contre la Russie et «l’expansion» de l’OTAN.
Sur Twitter, Bruno Rodriguez, ministre cubain des Affaires étrangères, a rappelé l’opposition «ferme» de Cuba à «l’expansion de l’OTAN aux frontières» de la Russie, considérée comme un «pays frère».
LE BRÉSIL
A l’issue d’une rencontre entre Vladimir Poutine et Jair Bolsonaro samedi dernier en pleine crise ukrainienne, le ministère des Affaires étrangères brésilien a dit «regretter le ton» employé par la porte-parole de la Maison blanche Jen Psaki.
Cette dernière avait estimé que la visite de Jair Bolsonaro à Moscou avait éloigné le Brésil «de la grande majorité de la communauté internationale».
Les relations entre le Brésil et les Etats-Unis se sont considérablement refroidies depuis l’élection de Joe Biden à la tête du pays. De plus, Jair Bolsonaro n’a jamais caché son admiration pour Vladimir Poutine, qu’il voit comme «un homme fort».
LA SYRIE
Le ministre des Affaires étrangères Fayçal al-Meqdad a indiqué que Damas «soutenait la décision russe». «Ce que l’Occident fait actuellement contre la Russie est similaire à ce qu’il a fait contre la Syrie pendant la guerre terroriste», a-t-il estimé.