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Guerre entre la Russie et l’Ukraine : cette compagnie marocaine paie un lourd tribut

Crédit photo : francebleu

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Le combat entre la Russie et l’Ukraine, qui se passe à l’autre bout de la planète, a des contrecoups qui risquent de se sentir jusqu’en Afrique comme l’avait alerté le chef de l’État français, Emmanuel Macron.


Les craintes du dirigeant français tendent en effet à devenir une réalité, bien avant même l’échéance envisagée, puisque Macron évoquait des menaces dans 12 – 16 mois.


Déjà, la compagnie aérienne Royal Air Maroc n’écarte pas une hausse des prix, compte tenu de la tension actuelle sur le pétrole.

Lors d’un entretien à L’Echo touristique, Ilham Kazzini, directrice du pôle commercial de la Royal Air Maroc (RAM), abordant la question relative à la guerre en Ukraine, ayant entraîné une montée en flèche des prix du pétrole, a alerté.


« Comme toutes les compagnies aériennes, c’est un sujet qui nous préoccupe, et que nous suivons avec attention. Ces derniers jours, l’augmentation du prix du baril a été forte et rapide », a alerté la responsable de la RAM, qui déplore que « ce n’est pas une situation normale ».

Toutefois, la responsable dit espérer que « le marché va se corriger de lui-même, et que que ce sujet ne va pas devenir le grain de sable qui vient enrayer la reprise », suite à l’ouverture des frontières marocaines, en février dernier, après une fermeture liée à la pandémie du Coronavirus.


Une hausse des prix des billets pourrait alors être envisagée si la situation ne changeait pas. « Ce n’est pas ce que nous voulons. Mais nos leviers ne sont pas nombreux », reconnaît la responsable.

« Si malheureusement la situation perdure, nous devrons sans doute augmenter les prix », met en garde la directrice du pôle commercial de la Royal Air Maroc. 

Et de rassurer : « Pour le moment, ce n’est pas le cas, car l’envie de voyage est si forte qu’elle nous permet de compenser cette flambée des prix. C’est ce qui nous fait rester optimistes ».


« Mais l’aérien n’a jamais été un long fleuve tranquille, donc nous nous préparons à pouvoir anticiper toute sorte de crise », prévient-elle.