A travers un communiqué, l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) a fait savoir, ce lundi, qu’elle ne pouvait plus « soutenir le processus électoral » du 1er mars en l’absence d’un consensus national sur le nombre d’électeurs, a-t-on appris.
En l’absence de révisions du fichier, l’OIF refuse de soutenir le processus électoral dans son ensemble. « Il est important de rappeler que le fichier électoral de 2015 comportait 2.490.664 électeurs problématiques qui continuent malgré tout de figurer dans la base de données actuelle », relève l’organisation dans son communiqué. « Au total, il s’avère que 98% de ces 2.490.664 électeurs ne disposent pas de documents permettant leur identification », ajoute le texte.
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La secrétaire générale de la Francophonie Louise Mushikiwabo avait en effet envoyé à Conakry une mission d’assistance du 10 novembre 2019 au 7 février afin de procéder à la révision des listes électorales, sur demande de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Rappelons que les Guinéens sont invités à voter, dimanche 1er mars, lors d’un double scrutin : les législatives et le référendum constitutionnel.