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Guinée : ‘’non au harcèlement de la presse’’, scandent les journalistes contre l’Etat

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Des dizaines de journalistes guinéens sont descendus dans les rues, le lundi à Conakry, pour exprimer leur irritation face au harcèlement des médias privés. Selon eux, l’Etat est le principal responsable de ces actes.

Cette décision des journalistes guinéens de défendre leur métier, fait suite à l’inculpation pour diffamation et le placement sous contrôle judiciaire de deux de leurs confrères, constate un correspondant de l’AFP. Il s’agit de Souleymane Diallo, administrateur du groupe de presse Le Lynx, et de Boubacar Diallo, qui ont été inculpés de diffamation et placés sous contrôle judiciaire respectivement le 19 et le 20 août à Conakry.

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La RFI pour sa part, relève « le placement sous contrôle judiciaire de dizaines de journalistes ». Un climat de peur et d’insécurité émerge dans le secteur de la presse.
Les hommes de presse se sont donc réunis malgré la pluie battante devant le siège de la Haute autorité de la communication (HAC), pour dénoncer « le viol de la liberté de la presse par les pouvoirs publics et le silence de l’organe de régulation des médias en Guinée face à cette situation ».

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Les journalistes indignés, considèrent cette situation comme une entrave à la liberté de presse. C’est ce que revendique un reporter qui intervient au micro de la RFI. « Nous voulons interpeller la Haute Autorité de la communication par rapport à son silence à cette décision liberticide qu’on est en train de mettre en vigueur pour pouvoir bâillonner la presse, ça ne marchera pas et on ne se laissera pas faire », affirme-t-il.

Selon le « classement mondial de la presse 2019 », effectué par Reporters sans frontières, la Guinée occupe la 107e place.