L’Arabie Saoudite a fixé à seulement 1 million le nombre de pèlerins de l’intérieur et de l’extérieur du pays qui accompliront le Hajj 1443. On est loin du nombre habituel de pèlerins autorisés les années précédentes. A titre de comparaison, en 2019, année de référence du fait que 2020 et 2021 ont été marquées par la pandémie de Covid-19, 2,5 millions de fidèles avaient été autorisés à faire le pèlerinage.
En effet, les autorités saoudiennes ont fortement réduit les quotas accordés à chaque pays. Des réductions qui vont globalement de 30 à 50%, et même plus dans certains cas, selon les pays, justifiées par des raisons sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 qui continue de sévir dans le monde.
Les quotas accordés à chaque pays tiennent compte de la population et du nombre de musulmans.
Ainsi, au niveau du continent africain, c’est le Nigeria, avec ses plus de 210 millions d’habitants, qui a bénéficié du plus gros quota, soit 43.008 fidèles autorisés à accomplir le Hajj cette année.
C’est également le seul pays africain figurant dans le top 5 des pays qui fourniront les plus gros contingents, derrière l’Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, qui bénéficie d’un quota de 100.051 pèlerins, le Pakistan (81.132), l’Inde (79.237) et le Bangladesh (57.587).
L’Egypte, troisième pays le plus peuplé d’Afrique, derrière le Nigeria et l’Ethiopie, avec 105 millions d’habitants, dispose du deuxième plus grand quota africain avec 35.375 fidèles autorisés à accomplir le Hajj.
L’Ethiopie, avec ses plus de 110 millions d’habitants, dispose du troisième quota du continent avec 19.619 pèlerins autorisés. Viennent ensuite l’Algérie (18.697 pèlerins), le Maroc (15.392 pèlerins), le Soudan (14.487 pèlerins), la Tanzanie (11.476 pèlerins), le Niger (7.194 pèlerins), le Mali (6.032 pèlerins) et le Sénégal (5.822 pèlerins).
A noter que le Hajj de cette année est ouvert uniquement aux pèlerins âgés au maximum de 65 ans, disposant d’un schéma vaccinal précis et munis d’un test PCR négatif délivré 72 heures avant le départ.
