Au Brésil, deux fans de la saga de J. K. Rowling, Harry Potter, ont eu l’idée de créer des balais volants fonctionnant à partir d’une roue motorisée sous le balai.
Sur les routes bondées de Sao Paulo circulent ces deux engins des plus originaux. Inspirés des modèles de balais volants que l’on retrouve dans les films et les livres “Harry Potter”, ces balais motorisés fonctionnent de la même manière: pour contrôler leur vitesse et leur direction, il suffit de se pencher du bon côté sur le balai.
« Les gens dans ‘Harry Potter’ contrôlent leur balai en penchant leur corps », explique l’un des créateurs du balai motorisé, Alessandro Russo. « Je me suis donc dis qu’on contrôlait déjà des véhicules en travaillant son équilibre. Donc si on peut le faire avec les pieds, pourquoi ne pas le faire sur un balai? Peut-être que cela procurerait la même sensation que dans les films ».
L’esthétique du balai motorisé rappelle celle du fameux “Nimbus 2000” que le jeune Harry Potter reçoit en cadeau par Rubeus Hagrid dans le premier volet de la saga.
Pouvant aller jusqu’à 60 km/h, ces balais motorisés procurent, selon leurs créateurs, un véritable sentiment de liberté. “Libre, vous vous sentez libre”, affirme Vinicius Sanctus à Reuters. “Vous avez véritablement la sensation de voler en glissant à travers les rues. Il faut avoir un bon équilibre mais lorsque vous y arrivez, c’est vraiment incroyable.”
Alessandro Russo et Vinicius Sanctus prévoient de mettre leurs balais sur le marché et de les vendre pour quelque 624 euros pièce.
« Notre objectif est de vendre les balais au monde entier et de créer peut-être une nouvelle variante du Quidditch, qui pourra se jouer sur de vrais balais », explique Alessandro Russo. « Le jeu ressemblerait encore plus au Quidditch que l’on voit dans ‘Harry Potter’ ».
Initié par une université américaine en 2005, le “Quidditch moldu” (d’après le nom donné aux personnes dénuées de pouvoirs magiques dans “Harry Potter”) est un jeu de balle qui s’inspire du sport fictif inventé pour la saga par son autrice, J. K. Rowling.
Avec le Huffpost.
