Près de 500 millions de personnes sont touchées par le virus Herpès Simplex de type 2 dans le monde.
Lorsqu’on aborde le sujet des MST, le virus du VIH revient fréquemment dans la discussion par sa gravité et la médiatisation de l’épidémie dès les années 80. Mais dans les chiffres, c’est bien l’herpès génital qui reste toujours aujourd’hui la maladie s3xuellement transmissible la plus fréquente au monde.
Selon une étude de l’OMS, plus de 500 millions de personnes sont infectées par le virus Herpès Simplex de type 2 (HSV-2) sur l’ensemble du globe. Une situation à ne pas prendre à la légère, car la maladie est loin d’être anodine.
Le Parisien, par l’intermédiaire du docteur Milpied, détaille pourquoi l’herpès génital n’est pas un virus à sous-estimer. Dans 80% des cas, c’est donc le virus herpès simplex de type 2 (HSV-2) qui est responsable de l’infection.
Une infection qui survient dans la plupart des cas chez des adolescents ou de jeunes adultes après un rapport s3xuel. Mais il est également possible que le virus se transmette d’une mère enceinte à son enfant lors de l’accouchement. C’est notamment cette situation qui est problématique.
Si les symptômes passent parfois inaperçus, lorsqu’ils se manifestent, c’est sous la forme de lésions sur les organes génitaux ou à proximité. Ce sont notamment ces lésions qui favorisent la transmission de la maladie.
La spécificité de HSV-2, c’est qu’il ne disparaît jamais du corps de son hôte et qu’il peut se manifester par des poussées importantes en cas de fièvres, lors des règles ou de rapport s3xuels réguliers. Des poussées qui peuvent également se montrer discrètes, ce qui favorise la propagation de la maladie.
Si, chez l’adulte, le virus est rarement dangereux, sa transmission est plus problématique lorsqu’elle se fait de la mère au nourrisson pendant l’accouchement. Si la future maman est infectée par HSV-2, elle a 85% de chances de le transmettre à son enfant en cas d’accouchement par les voies naturelles et en cas de poussée d’herpès.
D’importantes complications peuvent apparaître chez le nouveau-né si la maladie n’est pas diagnostiquée rapidement et un traitement administré.
En cas de lésions herpétiques ou si le virus a été contracté récemment, une césarienne sera alors pratiquée. Le test de dépistage chez le nouveau-né consiste en des prélèvements oculaires ou naso-pharyngés.
Avec sen360