Donald Trump s’attirait le jeudi 24 septembre des réactions outrées jusque dans son camp républicain après avoir refusé de promettre un transfert pacifique du pouvoir si son rival Joe Biden l’emportait lors de la présidentielle américaine du 3 novembre, certains le comparant à un dictateur.
L’ancienne rivale du milliardaire, Hillary Clinton a dénoncé sur Twitter le comportement digne “d’un aspirant dictateur désespéré”. « C’est pathétique. Mais parce qu’il est président, nous devrions prendre sa menace au sérieux », a-t-elle déclaré.
Sa grande ennemie, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi s’est, elle, dite scandalisée.
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Il faut lui rappeler : « vous n’êtes pas en Corée du Nord, vous n’êtes pas en Turquie, vous n’êtes pas en Russie M. le président. Et d’ailleurs, vous n’êtes pas en Arabie saoudite. Vous êtes aux Etats-Unis d’Amérique. Nous sommes une démocratie », a-t-elle martelé en conférence de presse.
Allié du président, le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, s’est senti obligé de réaffirmer aux Américains que le résultat du scrutin serait respecté.
« Le vainqueur de l’élection du 3 novembre sera investi le 20 janvier comme prévu », a tweeté le conservateur. “Il y aura une transition en bon ordre comme tous les 4 ans depuis 1792″, date de la deuxième élection présidentielle des Etats-Unis avec un mandat de 4 ans.
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Dans un contexte tendu, à moins de six semaines de l’élection dans une Amérique profondément divisée, le tollé est né d’un court commentaire mercredi soir de Donald Trump, qui joue régulièrement avec l’idée de ne pas reconnaître les résultats de l’élection. Il avait formulé la même menace lors du scrutin de 2016 qu’il avait remporté face à Hillary Clinton.