L’histoire de la réussite entrepreneuriale de Laurent est celle d’un veilleur de nuit dans un hôtel devenu un homme d’affaires.
« J’ai de la chance », c’est ce que répond Laurent quand il se rappelle de comment il a quitté son ancien boulot pour devenir un homme d’affaires avec des chiffres annuels de 100 millions d’euros.
Interviewé dans la chaîne YouTube de Loïc Bourget, l’entrepreneur a raconté son parcours et de comment il est arrivé au sommet.

De veilleur de nuit à homme d’affaires
Laurent fait ses affaires dans secteur ultra-réglementé du commerce de métaux précieux. Son entreprise fait déjà des chiffres d’affaires sur deux continents : l’Europe et l’Amérique.
« Je travaille dans les métaux précieux, achat et revente. J’ai une société qui est en France, aux Etats-Unis, en Angleterre et bientôt à Dubai.
Cela fait un peu plus de 10 ans que je fais ce métier. Je me suis lancé dans ce secteur par hasard. A la base, j’étais veilleur de nuit dans un hotel, donc je gagnais 1000 euros par mois », a-t-il expliqué.
Aujourd’hui, Laurent a un yacht et fait des affaires un peu partout sur le globe. Mais son déclic est venu d’une façon tout à fait surprenante.
Un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros
« J’ai vu un reportage à la télé qui m’a donné envie de me lancer et après je me suis lancé mais sans ambition au début et puis ça a bien avancé », a-t-il expliqué.
il a poursuivi en donnant la plus grosse somme d’argent que son entreprise a pu générer en une année : « L’année dernière (2024), on a fait 100 millions d’euros de chiffre d’affaires ».
En affaire, il faut aller vite
Si aujourd’hui, tout sourit à Laurent, c’est à cause de son esprit de réadaptation.
« Le truc principal, c’est de ne pas réfléchir assez longtemps pour faire quelque chose et surtout vite changer d’avis. Faut pas se soucier du regard des gens qui vont dire qu’il change vite d’avis.
Il change tout le temps de stratégie, etc. Il faut vite s’adapter. Ton business, il marche pas toute de suite, il faut vite changer de cap. Il ne faut pas avoir peur de changer », a-t-il indiqué.
Un exemple de réussite sans les études
Laurent fait partie de ces personnes qui ont du succès dans l’entrepreneuriat sans avoir fait de longues études.
« Je n’ai pas fait d’études. Mais par contre, je ne conseillerai pas de ne pas en faire. Il y a plus de gens qui réussissent avec des études », a-t-il avoué.
« Moi, j’ai eu de la chance. Mais, réussir sans études, c’est comme gagner un ticket de loto. C’est pas évident », a-t-il ajouté.
Mentalité pour surmonter les rejets en affaires
De nombreux entrepreneurs mettent une croix sur la confiance après avoir eu plusieurs rejets. « Même si on est déçu, il faut continuer à faire confiance et franchement, c’est pas grave », estime Laurent.
La mentalité à avoir pour surmonter les rejets, c’est de comprendre qu’on « a plus à y gagner quand on fait confiance ».
Même si des fois, on se fait planter un couteau dans le dos, ce n’est pas grave. C’est dur, mais il faut rester comme ça », se justifie-t-il.
Réussir dans le commerce sans être un grand vendeur
Selon Laurent, on n’a pas forcément besoin d’être un très bon négociateur pour réussir dans le commerce. Pour lui, il faut parfois mettre en avant les besoins du client sur ses propres interêts. « Moi, je ne négocie pas tout le temps.
Les gens pensent qu’un bon vendeur, c’est tout le temps négocié. Mais, c’est faux. Pour pouvoir avancer, il faut savoir aussi lâcher du lest.
Dans un deal, il faut être parfois celui qui est défavorisé pour pouvoir avancer. Il faut pas essayer de faire le meilleur deal mais faire un deal juste », a-t-il expliqué.
Conseil d’un entrepreneur à un jeune de 18 ans
« Je dirais va plus vite, n’aie pas peur de tomber », tel est le conseil de Laurent à tout jeune qui désire de se lancer dans l’entrepreneuriat.
« L’un des trucs les plus importants que j’ai compris, c’est que le temps passe vite. Comme tous les gens qui veulent accomplir des choses, je suis pressé. Il faut tenter et puis on ne risque pas sa santé. Ce n’est que du business », a-t-il ajouté.