L’hygiène intime est un geste de confort au quotidien et de prévention de certaines pathologies, les plus graves étant les infections. Il est donc important de trouver une solution qui pourra éviter les désagréments intimes.
S’essuyer de l’arrière vers l’avant
Après avoir uriné, évitez de vous essuyer de l’arrière à l’avant. Vous risquez de faire migrer les bactéries intestinales (colibacilles) vers la vulve et augmenter le risque d’infection. Il est aussi déconseillé d’essuyer en frottant avec le papier toilette, surtout sur les vulves fragiles.
Le port quotidien de protège-slip
S’ils sont portés tous les jours, les protège-slips peuvent créer des irritations, des allergies ou encore des mycoses.
C’est une mauvaise habitude dont vous pouvez certainement vous passer. Si ce n’est pas le cas, repérez les jours où vous avez le plus de pertes vaginales (souvent au milieu du cycle puis juste avant les règles) pour n’en porter que ces jours-là.
Garder un tampon toute la nuit
Porter un tampon toute la nuit peut augmenter le risque de syndrome de choc toxique staphylococcique (SCT), comme il facilite l’entrée de la toxine TSST-1 qui se développe dans le vagin et passe dans le sang. Il vaut mieux en changer toutes les quatre heures ou tout simplement opter pour une serviette hygiénique la nuit.
La détox du vagin
La détox vaginale compte de plus en plus d’adeptes, notamment aux États-Unis. Le principe ? Prendre des bains de vapeur à partir de décoction d’herbes afin d’offrir une cure de santé à notre vagin.
Plébiscitée par les célébrités américaines comme Gwyneth Paltrow, la détox permettrait d’éliminer les toxines, mais aussi d’atténuer les règles douloureuses ou encore de lutter contre les infections urinaires. Cependant, cette pratique n’est pas du tout recommandée : le vagin n’a pas besoin d’être détoxifié puisqu’il est capable de se nettoyer tout seul.
L’épilation intégrale et le rasoir
L’épilation intégrale n’est pas toujours conseillée, notamment pour celles qui présentent des problèmes dermatologiques. Ce geste peut être un facteur d’irritation. L’usage du rasoir peut être encore pire du fait qu’il augmente le risque de poils incarnés et provoque des microcoupures donc risque d’infections.
Une autre méthode, plus dangereuse, consiste quant à elle à s’insérer des sachets (oui des sachets !) d’herbes médicinales dans le vagin. En plus d’irriter votre vagin, le risque est de développer le fameux syndrome du choc toxique.
L’utilisation de déodorants intimes
Aussi incroyable soit-il, il est possible de trouver dans le commerce des déodorants intimes. Même sans alcool et sans parfum, ces produits sont à éviter, car ils peuvent, en plus de déséquilibrer votre flore vaginale, déclencher des irritations, des brûlures ou des irritations.
En cas d’odeurs persistantes, mieux vaut consulter un gynécologue ou une sage-femme, car cela peut être le signe d’une infection.