Ce vendredi 20 août 2021, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a réagi concernant le délai imparti pour l’identification des abonnés Togocom et Moov Africa Togo ainsi que sur la conformité de la décision relative à la limitation du nombre de cartes SIM au Togo, selon Afreepress.
« L’ARCEP, après avoir reçu l’aval des autorités gouvernementales et en concertation avec Togocom et Moov Africa Togo a décidé de proroger jusqu’au 29 octobre 2021 à minuit, le délai imparti pour l’identification des abonnés ainsi que de leur mise en conformité à l’Arrêté du 29 avril 2021 limitant à trois (03), le nombre maximum de cartes SIM, par opérateur et par abonné », informe l’institution dans un communiqué.
Selon l’ARCEP, cette décision est motivée par le constat de l’afflux des populations dans les agences à l’approche de l’échéance (le 23 août 2021), au mépris des règles de distanciation sociale prônées par le gouvernement en ces périodes de pandémie de Covid-19.
« Afin de permettre à nos populations de se conformer, dans la sérénité, aux formalités d’identification ainsi qu’à l’esprit de l’Arrêté, l’Autorité de régulation a jugé nécessaire de rallonger le délai afin de désengorger les agences. À cet effet, l’Autorité de régulation exhorte une nouvelle fois, les opérateurs de téléphonie mobile à privilégier les solutions digitales (code USSD, application mobile) et à prendre également toutes les mesures diligentes pour le respect scrupuleux des gestes barrières dans leurs agences », précise le communiqué.
D’après l’autorité, la mesure d’identification et de limitation des cartes SIM en cours dans le pays, vise à renforcer le dispositif juridique lié notamment aux obligations d’identification des abonnés des services mobiles afin de se conformer aux normes réglementaires internationales.
Au-delà, informe l’institution, cette disposition comporte un enjeu sécuritaire pour le pays en ce sens qu’elle permettra de lutter efficacement contre les méfaits liés à l’utilisation des téléphones portables (terrorisme vols arnaques, usurpation d’identité et harcèlements…).