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Il envoie une photo de son s3xe à tous les passagers d’un vol, le pilote menace de… (vidéo)

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Une pratique obscène qui exploite les failles de l’application AirDrop s’intensifie aux États-Unis : le “cyberflashing“, ou le fait d’envoyer une image de ses organes génitaux à des gens. Plus précisément, il s’agit de “flasher”, et d’envoyer des images au contenu inapproprié aux personnes situées à proximité lorsqu’AirDrop est activé.

La plupart de ses contenus sont des Dickpics, des photos de pEnis envoyées aux personnes situées à proximité qu’AirDrop détecte. Le phénomène est particulièrement présent à bord d’avions, puisque ces derniers rassemblent de nombreuses personnes dans un rayon restreint. De plus, il ne nécessite aucune connexion internet afin de recevoir le contenu. Pratique pour l’auteur des faits durant un long trajet.

Il y a quelques jours, un passager d’un vol de la compagnie Southwest reliant Houston au Texas à Cabo au Mexique a envoyé via AirDrop une photo de son pénis aux autres passagers, ce qui n’a pas manqué de provoquer la colère des destinataires, en particulier le pilote de l’avion, qui l’a fait savoir à sa manière.

Ce dernier a pris la parole pour expliquer à l’ensemble des passagers que si l’incident recommençait, il ferait demi-tour pour ramener l’avion à son point de départ au lieu de se rendre à la destination prévue. Heureusement, l’incident ne s’est pas renouvelé et le vol est bien arrivé à destination.

Teighlor Marsalis, passagère du vol a immortalisé la scène en vidéo, et l’a posté sur les réseaux sociaux, ce qui a fait le tour de la planète.

L’utilisateur malveillant profite donc à la fois de la faille d’Apple, mais aussi de la mégarde des passagers, qui n’ont pas sécurisé au mieux l’application AirDrop. Ainsi, si votre smartphone ou votre Mac est détectable, le contenu s’affiche en aperçu et vous sera proposé afin que vous puissiez accepter ou refuser la réception de l’image sur votre appareil. Bingo.

Ceci pose des problèmes de sécurité, liés au harcèlement sexuel, notamment lorsque ce genre de contenu peut être vu par des enfants. En juin dernier, une même situation s’est produite sur un autre vol de la compagnie Southwest. Le contenu a été vu par un petit garçon, avant que son père ne s’en aperçoive.