Nommé à la tête du parquet de Rennes il y a un an, le procureur de la République française, Philippe Astruc a tout de suite souhaité faire de la lutte contre les violences faites aux femmes sa priorité.
Togo / Université de Lomé : la faculté des Sciences de la Santé est en deuil
C’était une sorte d’évidence pour ce procureur militant. Selon lui « Les violences faites aux femmes sont le seul contentieux que j’appelle « universel ». Cette problématique touche l’ensemble de la société : la ville, la campagne, tous les quartiers, toutes les couches de la société, tous les âges. Les femmes en sont victimes parfois très jeunes, parfois très âgées. En y réfléchissant, on voit qu’il n’y a pratiquement pas d’autres contentieux comme celui-là. Cela a des conséquences pour les victimes et pour notre société. Quand vous êtes victime d’un cambriolage, vous n’allez pas être marqué à vie. Quand vous êtes victime de violences sexuelles ou de violences conjugales, cela va vous marquer très fortement et dans la durée. Cela a des conséquences pour tout le cercle familial, y compris les enfants. Je suis persuadé des marges de progression dont nous disposons ».
Présidentielle 2020 : la diaspora togolaise en France a voté
Il présentera à la fin du mois un schéma directeur départemental de lutte contre les violences faites aux femmes. Au sein du parquet de Rennes, l’objectif est de faire diminuer le nombre de classements sans suite des affaires, faute de preuves.
Source : 20Minutes