Les faits se déroulent dans le village de Godjiboué dans la Sous-préfecture de Sago (département de Sassandra) et remontent à environ une semaine.
En effet, selon la source, ce soir-là, après une soirée bien rythmée et bien arrosée, le Dj dont les « atalakus » n’ont pu séduire les charmantes jeunes filles du village, ressent un désir brûlant. Alcool et sexe faisant toujours bon ménage. Il doit absolument “se soulager” avant de regagner son domicile.
Alors, il décide de solliciter les services d’une jeune fille de nationalité béninoise qui exerce le plus vieux métier du monde dans le village, dans une maison close. En face de sa dulcinée d’un soir, Alain, notre Dj, demande le prix de la passe. « C’est 2000 F !», répond la professionnelle du sexe. C’était sans compter avec les intentions malsaines de son client qui ne compte pas débourser le moindre centime pour se “satisfaire”.
Une fois à l’intérieur de la pièce, il sort un couteau à l’aide duquel il tente de maîtriser “sa partenaire” afin de s’offrir une partie de jambes en l’air gratuitement. Effrayée, la prostituée crie et appelle à l’aide.
Le Dj lui intime l’ordre de se taire au risque de recevoir un coup de poignard. Mais trop tard ! Les inhabituels éclats de voix dans ce lieu attirent l’attention des passants qui volent au secours de la jeune fille avant de maîtriser l’étrange client.
Il est conduit chez le chef du village où un règlement à l’amiable est préconisé par les parties. La victime réclame un dédommagement de 150 000 F. A cela s’ajoute l’amende à payer auprès de la communauté villageoise pour « banditisme avec détention d’arme blanche et tentative de viol ».
Soit un montant avoisinant les 300 000 FCFA dont l’infortuné Dj doit s’acquitter pour recouvrer sa liberté. Au finish, non seulement, il n’a pu se “satisfaire” mais il devra payer beaucoup plus cher qu’il le fallait. La double peine !