Dix ans après la suppression d’une population de prédateurs invasifs, deux espèces qui avaient disparu des îles Galápagos ont fait leur réapparition, démontrant ainsi l’efficacité de la restauration et du rééquilibrage des écosystèmes pour résoudre certaines des crises environnementales et de la biodiversité dans le monde, selon des scientifiques.
Selon des biologistes qui se sont récemment rendus sur les îles Galápagos de Rabida et Pinzon pour suivre le rétablissement de la faune dix ans après l’élimination d’une espèce de rongeur envahissante, les pinsons cactus et les geckos, localement disparus, sont désormais “florissants” dans leurs habitats restaurés.
Island Conservation est une organisation à but non lucratif qui se concentre sur la prévention des extinctions en éliminant les espèces envahissantes des îles.
Sur la partie supérieure de l’île Pinzon, les chercheurs ont découvert des râles des Galápagos, également appelés localement pachays, un oiseau endémique qui n’avait encore jamais été vu sur cette île.
Comme l’espèce prédatrice envahissante a disparu, les chercheurs supposent que les râles ont pu se déplacer depuis l’île de Santiago, une autre île des Galápagos, et qu’ils ont découvert que l’île Pinzon était l’endroit idéal pour s’établir.
Sur les îles Pinzon et Rabida, qui sont situées au milieu de l’archipel des Galápagos, des rongeurs envahissants comme le rat noir et le rat de Norvège consomment les espèces indigènes et détruisent les écosystèmes naturels depuis des décennies, voire des millénaires.
En conséquence, M. Castano a déclaré que de nombreuses espèces locales n’avaient pas les défenses nécessaires pour contrer le danger.
Afin de préserver les espèces indigènes, des rodenticides anticoagulants ont été utilisés pour éradiquer les rongeurs, un processus qui a pris des années à mettre en œuvre, selon Castano.
Avec l’aide de la fondation Jocotoco et de l’université de l’Idaho, une équipe technique dirigée par des gardes forestiers de la direction du parc national des Galápagos et de la conservation des îles a mené une étude écologique pour suivre le rétablissement des plantes et des animaux sur les îles Galápagos le 21 novembre.
Selon M. Castano, les habitants se consacrent à la viabilité à long terme des îles car leur vie dépend fortement de l’industrie du tourisme et des efforts de conservation.
Cordova affirme qu’une grande tortue, dont on pensait qu’elle avait disparu il y a plus de 150 ans, réside désormais sur l’île Pinzon.
