Les femmes togolaises ont tout pour être aussi influentes en politique qu’Hillary Clinton, Ellen Johnson Sirleaf ou Nkosazana Dlamini-Zuma. Pour preuve, on a des femmes togolaises ministres ou députées. Toutefois, on constate que cela est insuffisant au vu du gap profond qui existe entre elles et les hommes en matière de participation à la prise de décision.
Le Groupe de réflexion et d’action Femme Démocratie et Développement (GF2D) en partenariat avec la Fondation Hanns Seidel organise à cet effet, un forum régional de deux jours, depuis ce mardi 13 décembre, sur la place de la femme dans les enjeux de la décentralisation et de la gouvernance locale.
Les élections locales étant prévues au plus grand tard 2018, il serait dommage que les femmes manquent cette opportunité de s’impliquer dans la gouvernance locale.
Ce forum va donc leur permettre « de s’inspirer de l’expérience de leurs consœurs venues du Bénin et du Burkina Faso pour pouvoir se préparer à entrer pleinement dans le processus de décentralisation », a affirmé la Coordinatrice du GF2D, Akpame Mawusse Sophie.
Ce qui bloque les femmes à s’engager dans la gouvernance locale, c’est parfois le machisme de la société. Ce forum veut pour cela conduire à une prise de conscience collective sur l’impact que pourrait avoir l’implication des femmes dans la gouvernance.