A la suite de l’incendie intervenue à la société en charge de l’impression du franc CFA, dans le Puy de Dôme, dans la commune de Chamalières (en France), le mercredi 9 février dernier, plusieurs personnes, politiques, agents économiques et représentants de la société civile se sont inquiétés de son impact négatif potentiel sur les économies des pays africains qui partagent ladite monnaie.
Pour des économistes, spécialistes d’économie monétaire, il n’y a pas lieu de s’inquiéter réellement, rapporte Afriksoir. Quelle que soit l’ampleur des dégâts, des solutions alternatives existent pour l’impression du volume de franc CFA nécessaire au fonctionnement normal des économies africaines.
L’impression de la monnaie se fait de façon périodique, et non quotidienne ; dans ces conditions, si l’incendie est intervenu au moment précis de l’impression en vue de l’approvisionnement de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), elle peut être faite par une autre société d’impression, par concession de prestation de service.
S’il a éclaté avant ou après le moment d’impression, la société de Chamalières a le temps de réinstaller ses machines d’impression de monnaie.
