L’affaire Neymar et Alvaro Gonzalez est loin d’être terminée. À la fin de la rencontre du PSG face à l’OM, les supposés propos racistes d’Alvaro Gonzalez ont mis le feu aux poudres et animé les réseaux sociaux. Mais que risque-t-il si la Ligue s’empare du dossier ?
La réponse se trouve dans l’annexe 2 du règlement de la Fédération française de football intitulée : « règlement disciplinaire et barème des sanctions de référence pour comportement antisportif ». Alvaro Gonzalez pourrait prendre six matches. On retrouve le barème concernant le racisme, une nouvelle fois, s’il est avéré avec une définition : « sont constitutives de propos ou comportements racistes ou discriminatoires, les attitudes et paroles portant atteinte à la dignité d’une personne en raison notamment de son idéologie, race, appartenance ethnique, couleur, langue, religion ou sexe ».
Pour cela, la FFF prévoit un maximum de six rencontres de suspension ferme. Il est précisé que « ce barème énonce les sanctions de référence applicables aux infractions définies par ce dernier. Selon les circonstances de l’espèce, qu’elle apprécie souverainement, l’instance disciplinaire compétente tient compte de circonstances atténuantes ou aggravantes pour statuer sur le cas qui lui est soumis et le cas échéant, diminuer ou augmenter les sanctions de référence. Ce barème peut être aggravé par décision du Comité Directeur de l’instance concernée ».

Pour ceux qui se demandent, et de manière identique si c’est avéré, l’éventuel crachat d’Angel Di Maria vers Alvaro Gonzalez pourrait valoir à l’international Argentin une sanction pouvant aller jusqu’à cinq matches de suspension ferme, dont le match automatique. Une chose est certaine, cette rencontre devrait laisser des traces des deux côtés. En attendant maintenant la commission de discipline de la LFP pour les suspendus et les éventuelles instructions sur les dossiers susmentionnés.
Avec Footmercato