Certains pays ont choisi des sanctions physiques pour punir tous ceux qui violeraient le confinement ou le couvre-feu. La police indienne a une fois de plus innové en infligeant à des touristes étrangers des sanctions particulières pour freiner la propagation du coronavirus dans une ville du nord du pays. Leur punition pour avoir violé le confinement ? Écrire 500 fois “Je suis désolé”.
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Les voyageurs, originaires d’Israël, du Mexique, d’Australie et d’Autriche, avaient été arrêtés alors qu’ils marchaient dans les rues de Rishikesh, une ville au pied de l’Himalaya que les Beatles avaient choisi pour faire une retraite spirituelle dans un ashram en 1968. Ils ont alors été contraints par la police d’écrire “Je n’ai pas suivi les règles de confinement, je suis désolé”, a déclaré l’agent de police local Vinod Sharma.
Depuis le début du confinement fin mars dans l’ensemble du pays, les habitants n’ont le droit de quitter leur maison que pour des sorties essentielles comme l’achat de provisions ou de médicaments. Déguisements, danses, la police indienne s’est distinguée ces dernières semaines par ses méthodes souvent ludiques pour lutter contre la propagation du coronavirus.
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Dans certains États du pays, la police a attaqué physiquement les délinquants qui sont partis, tandis que d’autres ont choisi de les faire s’accroupir ou de les laisser tomber. Le Premier ministre indien Narendra Modi devrait d’ailleurs prolonger de deux semaines la durée du confinement, initialement fixée à trois semaines, imposée à son pays de 1,3 milliard d’habitants. Dimanche, l’Inde a enregistré 273 décès dus au coronavirus parmi 8 300 cas de contamination.