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Insolite : Il écope de 200 h de travaux d’intérêt général pour avoir volé sans le savoir ceci

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Charly G., courte barbe, T-shirt beige et jean foncé, est passé à la barre pour vol commis fin juin dans les Hauts-de-Seine. L’épaviste de métier s’est approprié… un camion de surveillance de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). L’homme qui est membre de la communauté des gens du voyage se serait aperçu que le véhicule appartenait “à la police” une fois de retour à son aire d’accueil. Il aurait donc voulu le garder mais… manque de bol !

La faute à pas de chance!

“C’est vraiment pas de chance de tomber sur un véhicule de police”, puis encore “vraiment pas de chance” d’être interpellé alors qu’il était, selon ses dires, prêt à restituer le véhicule, souligne la présidente de la chambre. “On vous a appris, quand vous étiez petit, qu’il ne fallait pas prendre ce qui ne vous appartient pas?”, a-t-elle poursuivi.

“J’ai pensé que c’était une ruine, ça faisait plusieurs fois que je le voyais, il avait les roues crevées”, répond Charly G, affirmant n’avoir vu “personne entrer ou sortir” du véhicule. “Ruine ou pas, un bien abandonné ne veut pas dire qu’il n’appartient à personne”, rétorque la présidente, rappelant le principe du droit de propriété.

Que contenait cette camionnette qui servait de “sous-marin” à la DGSI, c’est-à-dire de véhicule de surveillance pour les planques, selon des révélations de la radio RTL au moment du vol ? On l’ignore. Le tribunal de Nanterre l’a condamné à 200 heures de travaux d’intérêt général pour avoir volé, sans le savoir, un camion des services de renseignement. S’il ne réalise pas ces 200 heures dans un délai de 18 mois, il devra effectuer une peine de 3 mois d’emprisonnement.

Avec BFMTV