Ce n’est plus le cas de le dire. Après François Hollande, c’est le président français actuel qui subit le plus de boutades.
Et pour cause, après le scandale de la gifle, un homme du nom de Michel-Ange Flori s’est amusé à représenter Emmanuel Macron en Hitler. Étrangement, l’individu s’en est sorti ce 13 décembre sain et sauf.
En effet, l’homme avait été condamné en première instance et en appel pour « injures publiques » au président de la République. Néanmoins, l’affaire ne s’arrête pas là.
En janvier 2022, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence avait confirmé le premier jugement et l’avait condamné à 5 000 euros d’amende. C’est face à cet arrêt qu’il s’est pourvu en cassation.
À la suite de quoi, ce mardi, la plus haute juridiction française a tranché en sa faveur. Elle a estimé « que les affiches incriminées n’ont pas dépassé les limites admissibles de la liberté d’expression ».
« L’auteur s’est placé sur un mode satirique résultant, pour la première affiche, de la mention ‘affichage satirique et parodique’ et, pour la seconde, du jeu de mots ‘il n’y a qu’un pass à franchir’ », ajoute la Cour de cassation.
De plus « les photomontages en cause, pour outrageants qu’ils fussent vis-à-vis de l’actuel président de la République, se sont inscrits dans le débat d’intérêt général et la polémique qui s’est développée au sujet du pass vaccinal contre le virus du Covid », poursuit la Cour.
En conséquence, elle a cassé et annulé la condamnation de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence. L’homme ressort alors indemne après avoir représenté Emmanuel Macron en Hitler.