Les procureurs généraux de plusieurs États américains ont annoncé ce jeudi 18 novembre avoir ouvert une enquête commune pour déterminer si la maison-mère d’Instagram n’a pas délibérément laissé enfants et adolescents utiliser son réseau social tout en sachant qu’il pouvait être néfaste à leur santé mentale et physique.
Ils «examinent si (Meta, la maison mère d’Instagram) a enfreint les lois sur la protection des consommateurs et mis le public en danger», a précisé la procureure générale du Massachusetts Maura Healey dans un communiqué.
«Facebook, maintenant appelé Meta, n’a pas réussi à protéger les jeunes sur ses plateformes et a choisi à la place d’ignorer voire, dans certains cas, de renforcer des pratiques qui constituent une menace réelle pour la santé physique et mentale — exploitant ainsi les enfants pour faire des profits», y explique-t-elle.
L’enquête vise à «examiner scrupuleusement comment cette entreprise interagit avec les jeunes utilisateurs, à identifier toute pratique illégale et à mettre fin aux abus», ajoute la procureure.