La plupart des “faux tweets” qui circulent se présentent sous la forme d’une capture d’écran manipulée. Il existe plusieurs méthodes, à la portée de tous, pour créer des tweets fallacieux, parfois très réalistes. Certains tweets sont modifiés via un logiciel de photomontage.
On peut repérer ces faux tweets, si l’on inspecte attentivement la police et le nombre de caractères utilisés, car souvent elles ne correspondent pas aux normes de Twitter. Au-delà du photomontage, il existe d’autres méthodes à portée de clic qui permettent de fabriquer des faux tweets de médias.
Il est ainsi possible de changer le texte d’un tweet en modifiant le code source de la page. Cela permet de changer le contenu d’une page sur son écran, mais on ne peut pas enregistrer ces modifications.
Une fois le texte du tweet modifié, les usurpateurs effectuent une capture d’écran de la publication, qu’ils diffusent ensuite sur les réseaux sociaux. Le tweet modifié paraît alors réaliste.
Plusieurs éléments permettent de déceler les tweets fallacieux. On peut commencer par vérifier si le tweet dont on suspecte l’authenticité apparaît sur le compte Twitter du média censé l’avoir publié, ou non.
Voici les réflexes à avoir pour vérifier l’authenticité d’un tweet censé avoir été diffusé par un média :
–Vérifier si le compte auteur du tweet est doté du badge de certification Twitter.
–Vérifier si le compte est authentique, c’est-à-dire s’il appartient réellement au média en question.
–Quand il s’agit d’une capture d’écran : vérifier si le nombre de caractères correspond aux normes de Twitter et si le graphisme est bien celui d’un vrai tweet (police d’écriture, couleur, détourage apparent…).
–Rechercher dans l’historique Twitter du média pour savoir si celui-ci a vraiment publié le tweet que vous êtes en train de vérifier.