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Israël : cette méthode particulière de l’Etat pour réconforter les soldats blessés

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La salle de consultation de la sexologue israélienne Ronit Aloni à Tel Aviv, n’est pas bien différente des autres, a rapporté le média BBC. En effet, il y trône un petit canapé confortable pour les clients et des diagrammes biologiques des organes génitaux masculins et féminins, qu’elle utilise pour ses explications.

Toutefois, dans une pièce voisine meublée d’un canapé-lit et de bougies, il se déroule bien plus surprenant. Selon les faits, des partenaires de substitution payés, aident à enseigner à certains des clients d’Aloni comment avoir des relations intimes et, finalement, comment avoir des rapports sexuels.

« Cela ne ressemble pas à un hôtel cela ressemble plus à une maison, à un appartement. Il y a un lit, un lecteur de CD, une douche attenante – et des œuvres d’art érotiques ornent les murs. La thérapie sexuelle est, à bien des égards, une thérapie de couple et si quelqu’un n’a pas de partenaire, le processus ne peut pas être mené à son terme. Le substitut, elle ou il, a pour mission de modéliser le rôle du partenaire dans un couple », explique la sexothérapeute.

Bien que les critiques assimilent cette pratique à de la prostitution, en Israël, elle a fini par être acceptée au point que l’État prend en charge les frais des soldats dont les blessures affectent leur capacité à avoir des relations sexuelles.

Et le docteur en réhabilitation sexuelle de poursuivre : « Les gens ont besoin de sentir qu’ils peuvent donner du plaisir à quelqu’un d’autre et qu’ils peuvent obtenir du plaisir de quelqu’un d’autre. Les gens viennent pour une thérapie. Ils ne viennent pas pour le plaisir. Il n’y a rien de semblable à la prostitution. De plus, 85 % des séances portent sur l’intimité, le toucher, le don et la réception, la communication – il s’agit d’apprendre à être une personne et à entrer en relation avec d’autres personnes. Au moment où vous avez une relation sexuelle, c’est la fin du processus ».

Avec First Magazine