Luca Castellini, supporter et chef des Ultras du club italien Hellas Vérone est banni des stades jusqu’en 2030. La décision est tombée le mardi 05 novembre 2019 après que le sieur Castellini ait déclaré lundi que Mario Balotelli n’était pas “totalement Italien”.
Cette déclaration à l’emporte-pièce lors d’une interview accordée à une radio italienne n’aurait pas été du tout du goût des dirigeants du football italien, et ils n’ont pas tardé à le faire savoir. Résultats : une sanction exemplaire.
Dans cet entretien, le très actif membre du parti néo-fasciste Forza Nuova avait déclaré que Balotelli était “Italien parce qu’il a la nationalité italienne”. Selon lui, le footballeur d’origine ghanéen ne pourrait “jamais être totalement Italien”.
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Pour enfoncer le clou, le supporter du Hellas Vérone renchérit : “nous aussi, on a un nègre dans l’équipe. Hier, il a marqué et toute la ville a applaudi”.
Le club s’est offusqué de ces paroles blessantes à travers un communiqué dans lequel il évoque “des considérations et expressions gravement contraires à ce que prévoient ses principes éthiques et ses valeurs”.
L’ancien joueur de Nice en Ligue 1 française avait menacé de quitter le terrain dimanche, lors du match contre Brescia. Il était blessé d’entendre des cris racistes des supporters véronais qui le ciblaient.
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“Balotelli est un clown. Il a seulement entendu ces cris dans sa tête”, avait réagi Castellini.
Cette triste séquence de cris de singes venant des tribunes des tifosis véronais a été largement partagée à travers une vidéo sur les réseaux sociaux.
Né à Palerme, de parents ghanéens, le 12 août 1990, Mario Barwuah, a grandi près de Brescia.
Il a été adopté et élevé par les Balotelli, une famille dans le nord de l’Italie.
C’est à l’âge de 18 ans que Super Mario a obtenu la nationalité italienne qui lui a ouvert les portes de la Squadra.