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Jamel Debbouze : c’est douloureux, la star dévoile les causes de son handicap

Crédit photo : rtl

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Un soir de janvier 1990, lui et Jean-Paul Admette, un autre adolescent âgé comme lui de 14 ans, se trouvaient en gare de Trappes quand ils ont été happés par un TGV. Son ami sera tué sur le coup. Jamel perdra l’usage de son bras droit. Depuis cet accident, l’acteur n’a jamais dévoilé sa main en public, la gardant toujours soigneusement cachée dans sa poche.

« Dès lors que j’ai eu cet accident, j’ai su que les choses ne seraient plus pareilles, mais je n’étais pas différent pour autant », a déclaré le mari de Melissa Theuriau au micro de Daphné Roulier, dans Les grands entretiens, diffusé sur LCP. « Je savais que la société était dure, j’étais petit, rebeu, banlieusard et puis maintenant handicapé, ça s’accumulait », a-t-il ajouté.

« Après mon accident, je me suis dit qu’il fallait faire attention à ce que la société ne m’écrase pas d’une certaine manière. Je n’ai pas accepté mon statut d’handicapé, je me souviens qu’on m’a accordé une pension de travailleur handicapé que je n’ai jamais touchée parce que je n’acceptais pas ce statut d’amoindri », a également dit le papa de Léon et Lila.

PAS QUESTION DE SE LAISSER ABATTRE

Le trublion était déjà, en de rares occasions, revenu sur les circonstances du drame qui a bouleversé sa vie, notamment en 2018 dans l’émission Au tableau, dans laquelle il avait déclaré : « Je suis sorti tard alors que je n’aurais pas dû sortir tard. Je me suis retrouvé sur le quai d’une gare. Je voulais gagner un peu de temps. J’ai vu le bus passer. Et j’ai traversé les rails en pleine nuit sans regarder, ni à gauche, ni à droite », avait confié Jamel Debbouze.

Dans le magazine « Jeux vous aime », il a aussi récemment raconté la réaction qu’il a eue quand le médecin lui a annoncé qu’il avait perdu l’usage de son bras. « Le premier réflexe que j’ai quand le médecin me l’annonce, c’est de lui demander de me prêter un des stylos qu’il a dans sa poche, car tout de suite, je m’entraîne pour commencer à écrire de la main gauche.

Comme si cet accident était un non-sujet. Finalement, il ne fallait pas que ce soit un sujet », a-t-il relaté, mesurant sa chance de ne pas avoir lui aussi perdu la vie. « Depuis mon accident, tout ce que je vis, c’est du bonus, du sursis », a-t-il ajouté.

L’humour lui a servi de thérapie, avait-il déclaré dans le documentaire Dans la tête de Jamel Debbouze, réalisé par Jean-Thomas Ceccaldi en 2019 : « Je n’étais pas fier de plein de choses… Aujourd’hui, je suis fier comme un coq, car j’ai eu la chance de pouvoir m’exprimer par le rire ».