Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Japon : l’administration fiscale a établi des malversations de Ghosn

Facebook
Twitter
WhatsApp

L’administration fiscale japonaise a établi que l’ancien président de Nissan Carlos Ghosn a utilisé des fonds du constructeur à des fins privées, a rapporté mardi le journal Yomiuri, sans citer ses sources.

Grande Loge du Sénégal : les Francs-maçons en révolte

D’après le journal, l’administration fiscale a établi que l’homme d’affaires franco-libano-brésilien a utilisé des fonds de Nissan pendant plusieurs années pour rémunérer sa soeur pour un travail de consultante fictif et pour effectuer des dons à des universités au Liban.

Nissan a enregistré quelque 150 millions de yens (1,26 million d’euros) de dépenses de secrétariat pendant une période de trois ans jusqu’en mars 2014 mais l’administration fiscale a ordonné au constructeur de payer des impôts sur ces frais après avoir déterminé que ceux-ci avaient servi à des fins privées, écrit Yomiuri.

Si l’enquête de l’administration fiscale n’a pas entraîné de poursuites criminelles, ajoute le journal, elle soutient les accusations de Nissan selon lesquelles Ghosn a détourné de l’argent de l’entreprise.

Un représentant de l’administration fiscale a indiqué à Reuters qu’il lui était impossible de commenter un dossier précis.

Aucun commentaire n’a été obtenu dans l’immédiat auprès des avocats de Carlos Ghosn.

Une porte-parole de Nissan a déclaré que le constructeur prenait connaissance de l’article de Yomiuri.

Togo : l’UNICEF recrute (22 octobre 2019)

Arrêté en novembre dernier au Japon, Carlos Ghosn est accusé de ne pas avoir déclaré l’intégralité de sa rémunération versée par Nissan pendant plusieurs années, d’avoir fait passer dans les comptes du constructeur des pertes sur des investissements personnels et d’avoir autorisé des versements à des revendeurs automobiles dans le but de s’enrichir personnellement.

Les avocats de Ghosn, qui nie les accusations, ont demandé la semaine dernière au tribunal du district de Tokyo d’annuler les poursuites visant leur client, accusant les procureurs et des représentants de Nissan de collusion dans le but d'”évincer” Ghosn et de l’empêcher de renforcer l’alliance avec Renault.

Avec Boursorama