Le Japon tremble encore à l’évocation de l’une des pires tueries de son histoire, survenue en 2016.
Un homme avait été appréhendé 26 juillet 2016 pour l’assassinat de 19 handicapés mentaux du centre de personnes handicapées à Sagamihara où il travaillait.
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Selon les informations recueillies, le mobile de Satoshi Uematsu était sa haine pour les handicapés mentaux.
Le tribunal de Yokohama, a prononcé lundi 16 mars la peine de mort à l’encontre du criminel.
L’homme, déclaré coupable, avait reconnu les faits et assuré avoir agi en étant pleinement responsable, bien que son avocat ait plaidé qu’il était sous l’emprise de stupéfiants.
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“Il a planifié son acte à l’avance et avait une intention extrême de tuer. Nous ne pouvons pas reconnaître là qu’il souffrait de maladies mentales liées à la marijuana”, a déclaré lundi le juge.
Et pourtant, le massacre aurait pu être empêché si on l’avait pris au sérieux.
Quelques mois avant son attaque, Satoshi avait quitté son poste de travail. Ayant annoncé à ses collègues son projet macabre, il avait été hospitalisé de force.
Mais, le médecin ne l’ayant pas jugé dangereux, il n’avait pas tardé à être libéré. Mauvaise tactique, car il n’avait pas tardé à exécuter son plan en usant d’arme blanche.
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“La vie a été enlevée à 19 personnes. C’est d’une extrême gravité”, a déclaré lundi le juge Kiyoshi Aonuma; “il n’y a pas de place pour la clémence”.
Au Japon, pays au taux de criminalité faible, la population avait été complètement choquée. Le pire, c’est que le tueur n’a exprimé aucun remords lors des entretiens.
