
Lomé accueille, du 10 au 15 octobre prochains, le Sommet sur la sûreté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique. Les décisions et engagements qui seront pris à l’issue de cette rencontre continentale seront inscrits dans un document dénommé ‘’Charte de Lomé’’.
Le Réseau des Journalistes africains pour la sécurité maritime (Jaséma), constitué des professionnels des médias de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, se propose de travailler pour donner plus de visibilité à cette Charte. Il a été lancé ce vendredi 12 août à Lomé.
Arimiyao Tchagnao, président de ce nouveau Réseau, explique, « Nous de la presse, nous nous engageons à faire la vulgarisation de cette charte afin que les populations puissent comprendre ce qui se passe concrètement et que chacun à son niveau puisse jouer la partition pour que nous éradiquions tous ces fléaux qui empêchent nos ports et nos océans de se sentir en sécurité. »

Pour le ministre en charge de la Communication, Guy Madjé Lorenzo, qui a procédé au lancement officiel du Réseau, « Le destin de nos États et de nos communautés est étroitement lié à la nécessité de la sécurisation de nos côtes et nous oblige à des actions concertées. C’est justement le choix de ces actions concertées au niveau de votre organisation qui se veut panafricain pour des actions à dimension internationale qui rassure le Gouvernement togolais dans la démarche qui est la vôtre. »
« Nous vous souhaitons à cet effet, un engagement sincère et sérieux, à traiter d’une manière pertinente toutes les problématiques en lien avec la sécurité et la sûreté de nos océans et de ne pas vous lasser de faire de vos colonnes et organes, des espaces de sensibilisation et de formation de nos populations. C’est à ce seul prix que nous pourrions remporter cette lourde bataille et augurer d’un avenir meilleur pour nos populations », a-t-il ajouté.
Il faut noter qu’au cours des six jours que devront durer les travaux du Sommet de Lomé, six principaux sous-thèmes que sont, la piraterie maritime, la pollution marine, la pêche illégale, le trafic illicite, la contribution de la mer au développement du continent africain, et la migration illégale seront au cœur des échanges. Cette démarche du Jaséma permettra sans doute aux populations africaines de mieux cerner ces différentes questions sous divers angles.