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« Je n’aime pas qu’on me parle mal » : Gérald Darmanin cash sur sa relation avec Éric Dupond-Moretti

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Depuis qu’ils sont au gouvernement, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti ne cessent de s’opposer… voire de s’écharper. Dans un article consacré au premier nommé, samedi 27 août, Le Monde révèle qu’ils avaient failli en venir aux mains.

C’était en juin 2021, lors de l’entre-deux-tours des élections régionales. Dans les Hauts-de-France, le candidat Les Républicains Xavier Bertrand était arrivé en tête, (très) loin devant Laurent Pietraszewski, de La République en marche, à la troisième marche. Gérald Darmanin, invité sur France Inter, avait salué le score du candidat de droite. De quoi énerver Eric Dupond-Moretti (qui figurait sur sa liste du candidat du parti présidentiel). Et il ne s’était pas gêné pour le faire savoir : à la sortie du conseil des ministres, le Garde des Sceaux avait qualifié de « trahison » le soutien du ministre de l’Intérieur à Xavier Bertrand.

Cela aurait pu s’arrêter là, mais Gérald Darmanin aurait répliqué à Eric Dupond-Moretti : « Commence par gagner une élection. » Et le ton serait monté entre les deux ministres. « Je n’aime pas qu’on me parle mal », s’est défendu le ministre de l’intérieur auprès du Monde, avant d’analyser : « Sans doute est-ce le reste d’une éducation populaire qui consiste à se faire respecter : on se permet avec nous des choses que les bourgeois ne se permettent pas entre eux », rapporte Voici.

Et d’ajouter : « Et puis, le rapport de force fait partie de la vie. Sinon on se fait bouffer. » Depuis son plus jeune âge, Gérald Darmanin a appris à ne pas se laisser faire. « J’ai appris que si tu ne grilles pas la queue à la cantine de temps en temps, on ne te file pas des frites ! », a-t-il plaisanté. Éric Dupond-Moretti est donc prévenu.