Le mercredi 13 janvier, le PDG de Twitter, Jack Dorsey, a déclaré que bannir le compte du Président américain Donald Trump après les violences à Washington la semaine dernière était la « bonne décision », mais il a ajouté que cela constituait un dangereux précédent et qu’il n’en ressentait aucune satisfaction.
« Je ne ressens aucune fierté à l’idée que nous ayons dû bannir @realDonaldTrump », a-t-il tweeté dans une série de messages où il revient sur la décision du réseau social de bannir indéfiniment le Président sortant des États-Unis pour avoir encouragé les violences du Capitole.
C’est un « échec de notre part à promouvoir une conversation saine » et ce genre de mesures « nous divise. Elles limitent les possibilités d’expliquer, de se racheter, d’apprendre », a-t-il ajouté.
Certains pairs républicains de Donald Trump ont critiqué la décision de Twitter, dénonçant une répression de sa liberté d’expression. À Berlin, la chancelière allemande Angela Merkel avait fait savoir par un porte-parole qu’il incombait aux législateurs, et non aux compagnies privées, de décider de possibles limites à la liberté d’expression.
I do not celebrate or feel pride in our having to ban @realDonaldTrump from Twitter, or how we got here. After a clear warning we’d take this action, we made a decision with the best information we had based on threats to physical safety both on and off Twitter. Was this correct?
— jack (@jack) January 14, 2021
Avec Sputnik