Cristiano Ronaldo est un joueur aimé de tous les amoureux du cuir rond, même ceux qui ont joué avec Lionel Messi. Puisque le Portugais est l’exemple typique d’un joueur, qui grâce à son travail acharné est venu au sommet et est arrivé à s’imposer à tous durant de nombreuses années. C’est donc pour se pencher sur sa force de caractère que le défenseur brésilien Dani Alves s’est ouvert au podcast d’Efran Velarde, son coéquipier chez les Pumas, sur un sujet qui semblait tabou pendant sa période dorée au FC Barcelone.
« J’aime Cristiano Ronaldo. Maintenant que nous ne sommes plus au Barça et à Madrid, il me semble que je peux parler, car il m’a toujours semblé que je ne pouvais pas. Cristiano est, pour nous tous, le meilleur exemple de ce que nous pouvons faire. Cristiano est l’exemple, pour nous tous qui n’avons pas autant de qualités, qu’en travaillant dur, on peut aussi se mesurer aux meilleurs. Je le respecte beaucoup et j’ai eu l’occasion de le lui dire », a-t-il déclaré.
Il a ensuite raconté une des anecdotes qui résume parfaitement la situation dans le vestiaire pendant la période de rivalité maximale entre le Real Madrid et le FC Barcelone : « Il y avait un moment, à cause de la rivalité, où j’allais le saluer et il ne me saluait pas. Il y a eu une controverse qui n’est jamais sortie, mais dans le vestiaire du Ballon d’Or nous avons eu un ‘rifirrafe’, j’ai salué tout le monde et il ne m’a pas salué à cause de ce que la rivalité Barça-Madrid générait à l’extérieur », a-t-il expliqué.
Mais il ne finit pas sans se prononcer sur la comparaison entre le Portugais et l’Argentin « Comment ne pas respecter un homme qui a tout obtenu grâce à un travail acharné, en y mettant tout son cœur et toute son âme ? Je m’identifie à lui, car tout ce que j’ai fait dans ma vie a été basé sur ça. Si vous deviez faire une comparaison, en tant que joueur, je suis plus proche de Cristiano Ronaldo que de Lionel Messi à cause du travail, pas à cause du talent, parce que Leo est un talent né, il est né avec le talent de jouer au football et d’être dans un autre monde que lui seul peut atteindre », a-t-il conclu.
