Lui n’aura pas l’oeil sur la liste des joueurs retenus par Didier Deschamps pour la Coupe du monde au Qatar. Alors que le sélectionneur tricolore annoncera sa sélection, ce 9 novembre lors du JT de 20h, son ancien protégé Benjamin Mendy a bien d’autres chats à fouetter. Le champion du monde 2018 doit en effet répondre des neufs chefs d’accusation qui lui sont reprochés, lors d’un procès qui a démarré début août à Chester, dans le nord de l’Angleterre.
Après avoir été appelé à la barre pour la première fois le 7 novembre, et opposé une drôle de défense, l’ex-latéral gauche de Manchester City a repris la parole pour de nouveau nier en bloc toutes les accusations le visant. Benjamin Mendy a ainsi martelé que toutes les plaignantes étaient consentantes, malgré leurs versions totalement différentes. “Je ne pensais pas que cela pouvait être mal quand on était consentants”, a-t-il déclaré, tout en reconnaissant que “oui”, il avait eu des rapports sexuels avec des femmes qu’il ne connaissait pas et qui parfois venaient de coucher avec un ami.
Le procureur Timothy Cray a ensuite reprise la main et a cherché à mettre le Français face à ses contradictions lors du contre-interrogatoire. Il a notamment montré aux membres du jury une vidéo d’une caméra de sécurité enregistrée lors de la soirée du 23 août 2021. Le footballeur y est vu en train de sortir de sa voiture, totalement ivre.
“Je sais boire” s’est-il défendu, indiquant qu’il connaissait ses limites avec la boisson. “Je peux difficilement marcher mais je n’ai pas bu au point de faire quelque chose de mal”, a-t-il ajouté au moment de commenter ces images. Celui qui est présenté comme “un prédateur” aura une nouvelle fois l’occasion de se défendre, ce mercredi.