Jean-Vincent Placé : l’ex-secrétaire d’Etat condamné pour harcèlement sexuel

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La justice a rendu son verdict. Le 1er mars dernier, Jean-Vincent Placé a été condamné pour harcèlement sexuel à une amende de 5.000 euros, comme l’a rapporté Le Monde quinze jours après.

Dans les faits, le conseiller régional d’Ile-de-France a été condamné dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité à cent jours-amende à 50 euros lesquels, s’ils ne sont pas payés, se transforment en emprisonnement, ainsi qu’à verser 2.000 euros de dommages et intérêts à la victime.

Les faits pour lesquels Jean-Vincent Placé a été jugé remontent au 25 octobre 2016. En rentrant d’un dîner, celui qui était alors secrétaire d’Etat a tenté d’embrasser une gendarme chargée de la sécurité de son appartement de fonction.

« Venez avec moi et vous verrez, ça va être sympa », lui a-t-il dit, comme l’a révélé Le Monde. La gendarme avait alors signalé cet épisode à sa hiérarchie et Jean-Vincent Placé avait reconnu les faits. En 2020, la victime avait décidé de porter plainte contre l’ex-secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat et à la Simplification après avoir « ressenti l’agression d’un homme sur une femme mais surtout la négation de sa qualité de militaire et de sa fonction », a déclaré l’avocat Yves Claisse.

Dans les colonnes du Monde, l’avocat de Jean-Vincent Placé a précisé qu’il « a été condamné pour avoir ‘approché son visage (de celui de la victime) comme pour l’embrasser’ ce sont là les termes exacts employés par la victime elle-même – et lui avoir proposé de venir boire un verre chez lui ».

Jean-Vincent Placé a déjà été condamné en 2018

Jean-Vincent Placé « a d’ores et déjà exécuté la décision prononcée à son encontre, en procédant spontanément au paiement de l’amende comme de l’intégralité des sommes dues à la victime », a poursuivi maître Sébastien Muratyan. Cette condamnation n’est pas la première pour l’élu écologiste.

En septembre 2018, Jean-Vincent Placé avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende pour outrage à agents, après une soirée très alcoolisée et mouvementée. « Je mesure bien la honte et l’indignité d’avoir été en état d’ébriété, d’avoir eu un comportement déplacé et inconvenant. J’en paierai les conséquences, expliquait-il alors dans les colonnes de Paris Match. J’ai réalisé que, dans les derniers mois, j’avais bu excessivement en diverses circonstances. Il y a eu des excès, de l’alcoolisme. J’assume le mot. »

Avec closer

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