À la surprise générale, la NASA vient d’annoncer qu’elle allait finalement accorder un second contrat d’alunisseur, plus d’un an après avoir sélectionné SpaceX et débouté Blue Origin au terme d’un feuilleton pour le moins rocambolesque.
Contrairement au contrat signé l’an dernier, celui-ci ne concerne plus la mission Artemis 3 qui est déjà plus ou moins verrouillée. Il s’agit de préparer un second alunisseur pour une mission ultérieure.
L’objectif : commencer à poser les bases d’une logistique lunaire de routine après le retour en grande pompe. Cette mission devrait avoir lieu en 2026 ou 2027.
Ce nouveau contrat sera ouvert aux entreprises américaines à une exception près; SpaceX, qui a déjà hérité du premier contrat, ne pourra pas en réclamer un second.
La firme d’Elon Musk doit déjà s’occuper de la construction de l’Human Landing System. Pour rappel, il s’agit de la pièce maîtresse de la mission Artemis 3; c’est à bord de cet engin que les astronautes retourneront poser le pied sur notre satellite.
C’est donc un contrat excessivement prestigieux et très rémunérateur, en termes financiers, mais aussi et surtout d’image de marque.
Il était aussi convoité par d’autres entreprises; la NASA avait en effet laissé entendre qu’elle pourrait éventuellement en accorder plusieurs. Une issue sur laquelle comptait beaucoup Blue Origin, la firme de Jeff Bezos, qui ambitionne de concurrencer SpaceX à tous les niveaux.