Ces dernières années, Netflix a produit plusieurs séries et documentaires sur des histoires criminelles vraies mais peu de programmes ont été aussi terrifiants que ‘Monster : L’histoire de Jeffrey Dahmer’, qui retrace l’histoire du tristement célèbre tueur en série à travers des moments intimes de sa vie.
La série de 10 épisodes créée par Ryan Murphy donne aux téléspectateurs une idée de ce qu’était la vie de la famille de Dahmer, de ses victimes et même de ses voisines, Glenda Cleveland et Pamela Bass, qui ont assisté au déroulement de ses crimes horribles.
Dans le rôle principal, on retrouve l’excellent Evan Peters, que l’on avait déjà vu dans les derniers ‘X-Men’, où il incarne le Vif-Argent, ou encore la série ‘Mare of Easttown’.
La performance de l’acteur a été saluée pour son interprétation du “cannibale de Milwaukee”, tandis qu’il explique avoir regardé des interviews et des enregistrements audio du tueur pour se préparer au rôle, “le plus éprouvant de ma carrière”, confie l’acteur.
Bien que la série ait suscité la controverse pour avoir glorifié les crimes de Jeffrey Dahmer et exploité le traumatisme subi par ses victimes, elle est actuellement la série la plus regardée sur Netflix, avec plus de 196 millions d’heures de visionnage la semaine dernière, selon CNN.
Le battage médiatique derrière la série s’aligne sur l’hystérie réelle qui saisit la société américaine lorsque l’histoire de Dahmer fut révélée pour la première fois en 1991.
Plongée dans l’horreur
Mais quels éléments de la série sont réels, et lesquels relèvent de la fiction ? Aussi effrayant que cela puisse être, la grande majorité des évènements sont parfaitement réels. Jeffrey Dahmer est responsable de la mort de 17 hommes, parfois mineurs, dont la plupart étaient des homosexuels de couleur. Après les avoir tués, il avait pour habitude de manger une partie de leurs organes, ce qui lui valut le surnom du “cannibale de Milwaukee”.
Certaines des scènes les plus glaçantes de la série impliquent d’ailleurs les tendances cannibales de Dahmer. Dans une interview pour un magazine en 1993, Dahmer a déclaré que son besoin de manger ses victimes provenait du désir d’avoir un contrôle complet et total sur leurs corps.
Le tueur n’a cependant jamais donné beaucoup de détails sur le nombre de victimes qu’il a effectivement consommées. Ainsi, bien que nous ne connaissions pas la quantité exacte, le meurtrier n’a pas caché qu’il mangeait des organes humains.
La première victime de Dahmer était un auto-stoppeur. Dans l’épisode 3, nous voyons le tueur en série choisir sa première victime, Steven Hicks, un jeune homme de 18 ans, qu’il a attiré dans la maison de son enfance, où sa famille avait l’habitude de le laisser seul pendant des mois. Lorsque Hicks a essayé de partir, Dahmer l’a frappé par derrière avec un haltère et l’a étranglé à mort.
Si son premier meurtre est fidèle à la réalité, Dahmer fait une pause de neuf ans après le meurtre de sa première victime dans la fiction, alors qu’en réalité, Dahmer a tué sa deuxième victime, Steven Tuomi, quatre mois seulement après Hicks. Il a décrit en détail son premier meurtre, et les remords qu’il a ressentis par la suite, lors d’une interview en prison en 1993.
Deux ans de prison
Si ‘Monster : L’histoire de Jeffrey Dahmer’ ne détaille pas tous les meurtres qu’il a commis, la série brosse un tableau saisissant des rituels utilisés par le tueur pour s’attaquer aux jeunes des communautés LGBTQ+. Enfin, dans le dernier épisode, Dahmer est battu à mort par un codétenu, après avoir été condamné à 16 peines de prison à vie.
Comme la plupart des autres moments marquants de cette série, les détails de la mort de Dahmer sont également dépeints avec précision à l’écran. Dans la réalité, Dahmer est en effet mort en 1994 à l’âge de 34 ans, deux ans après avoir été incarcéré, relate Pickx.
