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“J’en parlerai au diable” : le titre phare de l’album posthume de J. Hallyday qui crée déjà l’émoi avant sa sortie

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Le disque “Mon pays c’est l’amour” qui sort le 19 octobre prochain est un testament plein de vie.

Quatre jours avant la sortie de l’album posthume de Johnny Hallyday “Mon pays c’est l’amour” le 19 octobre prochain, la presse a pu tendre une oreille sur le disque tant attendu. Alors que Laeticia Hallyday est arrivée en France pour en faire la promotion en tant que veuve mais aussi en qualité de directrice artistique, Le HuffPost a écouté l’intégralité des onze titres inédits de ce 51ème et dernier disque.

Intitulée “J’en parlerai au diable”, la première piste sonne comme un testament du chanteur défunt. Le titre sera bien mis en avant, et il pourrait être le seul diffusé à la radio le jour de la sortie, selon Le Figaro.

Après écoute, ce morceau se démarque clairement des dix autres pistes de l’album dont 800.000 exemplaires seront mis en vente. Avec sa tonalité rock, la chanson apparaît très engagée et fait penser au tube “Que je t’aime” du chanteur. Si Johnny Hallyday a enregistré ce titre quelques mois avant sa disparition en décembre 2017, il ne laisse rien transparaître sur l’état de santé qui a pu être le sien à ce moment-là.

“Si jamais on me dit que j’ai trahi, si jamais on me dit que j’ai menti”, commence la chanson avant de dérouler les paroles suivantes: “Le jour viendra de respecter le pacte” / “J’en parlerai au diable, il saura m’écouter, asseoir ma vérité, l’homme que j’ai été” / “C’est en soliste que je lui en parlerai et j’assumerai mes choix” / “Si l’heure vient à sonner de m’asseoir à sa table et dire ma vérité”.

Onze titres inédits

Dans sa globalité, on peut parler d’un album très “chargé”. Au-delà de la première piste qui restera dans les mémoires, ce disque donne réellement l’effet d’un testament musical, plein de vie pour un album enregistré en fin de vie.

Cet album fait le lien avec son oeuvre en général. A l’écoute, on pense donc à “Que je t’aime”, mais aussi au “Pénitencier”. La piste 2 “Mon pays c’est l’amour” qui donne son nom au disque est un bel hommage aux années 60 avec un rythme en clin d’oeil à Elvis Presley.

La piste numéro 8 “L’Amérique de William” en référence à Tennessee Williams ne trahit pas ce que représentait l’écrivain pour le chanteur. “L’Amérique de Williams ce sont…/ les mégots de l’espoir qui fument encore sur les trottoirs / ce sont les villes fantômes sous la lune / ce sont des fleurs qui ont poussé sous la bannière étoilée”, chante Johnny Hallyday.