Un peu plus de trois semaines après l’arrestation du Jésus baoulé, les fidèles de l’Église Patmos Dieudonné, ne montrent aucun signe de découragement. Mieux, ils restent confortés dans leur foi que N’guessan Kouamé Joachim, le « jésus baoulé » est bel et bien la réincarnation de Jésus-Christ sur terre.
Leur foi n’a point été ébranlée
Par centaine, ils ont déferlé massivement, dimanche 17 avril 2022, à l’église Patmos Dieudonné, pour célébrer, à l’instar des chrétiens du monde entier, la Pâques (la résurrection du Christ).
À l’occasion, des louanges à l’endroit du Dieu de Nahomie, la prophétesse à qui la mission a été divinement révélée, depuis 1976. Un culte d’action de grâce à également été organisé pour marquer l’événement.
Dans la cour de l’église, quelques fidèles rencontrés, ne cachent pas leur optimiste quant à la libération très prochaine de leur « seigneur ». « Même si l’on se moque de nous en dehors de l’Église, nous ne sommes choqués.
Nous continuons de croire en notre seigneur, Jésus et le fait qu’il soit baoulé, ne change rien en nos croyances », lance, en substance, l’un des fidèles de l’Église, exhortant également ses camarades à demeurer ferme dans leur foi.
À côté, un autre rend le témoignage « édifiant » au Dieu de Naomi qui l’aurait sorti du joug des esclavagistes libyen alors qu’il tentait une immigration clandestine en Europe.
« Nous sommes certes titillés par la douleur que suscite cette arrestation, mais nous ne sommes pas abattus », confie un autre. Selon qui, « notre seigneur Jésus » avait déjà prédit son arrestation avant que celle-ci n’interviennent le 31 mars 2022.
Il reste tout de même convaincu que sa libération interviendra d’ici peu, d’autant plus que les avocats commis à la tâche sont à pied d’œuvre pour obtenir cette libération, le plus tôt possible.
Pour rappel, N’guessan Kouamé Joachim suite à une plainte déposée par un collectif de pasteur ivoirien.
Interpellé par la police, il a tout d’abord été conduit au commissariat du 16e arrondissement de Yopougon, ensuite à la sûreté au Plateau, puis à la police judiciaire avant d’être entendu par le parquet d’Abidjan. Placé sous mandat de dépôt, il est incarcéré depuis près d’un mois à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).
Avec Linfodrome