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“J’étais naïve et manipulée” ; une célèbre influenceuse attaque en justice Magali Berdah

Credit Photo : DR

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Rien ne va plus pour Magali Berdah. Alors qu’elle doit essuyer les attaques de Booba sur les réseaux sociaux, elle voit désormais l’une de ses anciennes petites protégées l’attaquer en justice.

En effet, l’influenceuse Emma Cakecup, qui se fait désormais appeler Emma Paris, a décidé de dénoncer les méthodes de travail de la patronne de Shauna Events.

C’est dans les colonnes du magazine Vanity Fair qu’elle s’est confiée sur son bras de fer avec la célèbre femme d’affaires. L’influenceuse et Magali Berdah ont brièvement travaillé ensemble en 2019. Une collaboration qui a rapidement tourné au vinaigre.

Contactée par la femme d’affaires sur ses réseaux sociaux, Emma Paris signe alors un contrat d’exclusivité avec Sublim Talent, qui est une filiale de Shauna Events. Un contrat particulièrement juteux puisque la demoiselle doit toucher 2 280 000 euros sur deux ans, soit 95 000 euros mensuels. De quoi laisser rêveur…

Mais le rêve va vite virer au cauchemar. Et pour cause, Emma Paris attend pratiquement un mois avant de voir son planning se mettre en place. Cependant, là n’est pas le seul problème. « Le salaire d’Emma doit être payé en trois fois sur trois mois. Mais les virements se font attendre », rapporte le magazine.

Ainsi, si elle reçoit quelques paiements, l’influence songe à mettre fin à cette collaboration désastreuse. Trois mois après ses débuts avec Shauna Events, elle retrouve Magali Berdah pour une réunion. « Je me souviendrais toujours de ce que m’a dit Magali : “Si tu nous attaques en justice, tu es terminée. Tu ne pourras plus jamais travailler de ta vie” », confie la jeune femme.

Pourtant, Emma Paris est bel et bien déterminée à ne pas se laisser faire. Alors que Shauna Events lui reproche de ne pas avoir respecté son contrat, la jeune femme rétorque. Emma rappelle ses exigences au moment de signer son contrat. « Chaque post non réalisé lui coûterait 1000 euros, sauf s’il était « dû au caractère illicite, dangereux, ou contraire aux bonnes moeurs d’un produit, ou en raison d’un conflit d’intérêt ». Le placement de « produits de blanchiment dentaire, thé détox et produits amincissants, était d’ailleurs exclu », rapportent Vanity Fair.

Ainsi, elle reconnaît avoir refusé de promouvoir des produits qui n’entraient pas dans les termes de leur contrat, comme des articles de qualité « déplorable », ou encore des montres à 3,90 euros, « car il s’agit de produits de mauvaise qualité vendus sur un site de dropshipping ».