Un disque dur stockant des bitcoins valant des millions perdu au milieu d’une décharge galloise ? L’homme qui affirme avoir jeté en 2013 la mémoire de masse de son ancien ordinateur portable à Newport, au sud du Pays de Galles, demande aux autorités locales de lui permettre de fouiller le site concerné, rapporte un article de Wales Online paru le 14 janvier. Selon lui, aujourd’hui la valeur de cet objet pourrait s’élever à 230 millions de livres sterling, soit 258 millions d’euros.
Cela fait des années que l’homme essaye de convaincre le conseil de Newport de lui donner cette autorisation, est-il précisé. Cette fois-ci, il promet d’allouer 25% de la somme à la population de la ville en cas de réussite.
«Je veux le donner aux gens. Chacun qui éprouve des difficultés en ce moment pourrait faire une demande auprès d’un fonds de secours et recevoir de l’argent immédiatement», a-t-il assuré auprès de Wales Online.
Une opération coûteuse
Les autorités locales voient cela d’un mauvais œil, estimant qu’une telle démarche est, d’abord et avant tout, assez coûteuse.
«Le coût du creusement de la décharge, de stockage et de traitement des déchets pourrait s’élever à des millions de livres sterling», a commenté un porte-parole du conseil de la ville, cité par le média.
Il n’y a pourtant aucune garantie que le disque dur, s’il est retrouvé, pourra toujours fonctionner ni même qu’il sera retrouvé tout court.
Qui plus est, une telle procédure aura «un impact environnemental énorme sur la zone environnante», a expliqué le porte-parole du conseil municipal à Wales Online.
L’ascension du Bitcoin
D’après l’édition, l’homme a commencé le minage des bitcoins en 2009. Aujourd’hui, avec ses 7.500 unités de crypto-monnaie, le Gallois pourrait effectivement faire fortune, la valeur de celle-ci s’élevant à 35.170 dollars ce 15 janvier à 21h15, heure de Paris.
Le Bitcoin, qui a franchi le 16 décembre le cap des 20.000 dollars, a battu le 8 janvier un nouveau record: il a, pour la première fois dans l’Histoire, dépassé la barre des 40.000 dollars.
Avec Sputnik
