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Jeudi j’ose n°37, briser les complexes qui freinent l’élan des artisans au Togo

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Nombreux sont-ils à penser encore que l’artisanat n’est qu’une alternative pour ceux ou celles qui n’ont pas eu de chances avec les études. Une conception erronée et biaisée qui fait nourrir des complexes chez certains de ces artisans ou chômeurs qui les considèrent même comme “peu valorisants”.

Afiwa Aziadjipe, DG du salon de coiffure, “l’Abidjanaise” à Lomé, partageant son expérience

C’est justement afin de briser ces complexes et que le 37e numéro de la plateforme mensuelle Jeudi j’ose s’est transportée à Tsévié (35 km au nord de Lomé), ce jeudi 08 novembre 2018. Les échanges ont porté sur le thème ‘’Artisans togolais, le succès est en vous’’.

Et pour entretenir les artisans et jeunes qui ont fait le déplacement du Centre des ressources artisanales (CRA) d’Asrama (quartier de Tsévié), ce sont le coach-formateur Malick Ayeva et la jeune Afiwa Aziadjipe, Directrice de la maison de coiffure, l’Abidjanaise à Lomé que le FAIEJ a mobilisé.

Le coach Malick Ayeva, au cours des échanges

A l’entame de sa communication, le coach Malick a rappelé aux jeunes de la localité que « l’agriculture et l’artisanat sont les deux créneaux porteurs en termes d’insertion professionnelle pour les jeunes afin de résorber la problématique du chômage. », avant d’ajouter, « il faut que les artisans comprennent qu’ils ont choisi la meilleure voie ».

Vue partielle de l’assistance au cours des interactions

Afiwa Aziadjipe, a pour l’occasion, partagé son expérience avec le public. Un chemin long et parsemé de difficultés, depuis ses années d’apprentissage en Côte d’Ivoire, ses déboires lors d’un premier séjour à Lomé jusqu’à son départ et son retour une deuxième fois puis sa participation au concours télévisé Koiffure Kitoko où elle a vaillamment représenté le Togo en décrochant la 2e place en finale. Comme ils le disent tous, c’est difficile, même très difficile, mais il faut de la persévérance. C’est d’ailleurs grâce à cette persévérance que je suis revenue au Togo une 2e fois et que je suis à mon niveau actuel, leur a-t-elle dit au cours des échanges.

Pour elle, c’est le travail qui permet de demarquer l’artisan, pas le prix qu’il fixe pour ses œuvres. “Je peux donner mon exemple en disant que malgré que certaines de mes prestations coûtent plus chères, les clients ne rechignent pas, parce que je m’applique au travail que je fais”, a-t-elle déclaré en substance à ses confrères et consœurs.

La Directrice du FAIEJ, Mme Sahouda Gbadamassi-Mivedor, galvanisant l’assistance

Ce 37e numéro de la plateforme mensuelle Jeudi J’ose aura été d’un grand succès, puisque les requêtes pour la tenue d’une prochaine édition dans la localité n’ont cessé de fuser à la fin de la soirée.