Bientôt, les publicités ne passeront plus à la radio ou à la télévision. Le téléphone, grâce à WhatsApp, Facebook et les autres réseaux sociaux, est quasiment devenu un média. Les entreprises l’adoptent de plus en plus pour atteindre le public à un moindre coût. Mais encore, il se pose là un problème de confiance. Voilà l’un des défis auxquels les marketeurs togolais sont confrontés de nos jours.
Ces défis et les opportunités qui se cachent derrière ont été présentés par les professionnels de la communication aux étudiants en marketing ce samedi à l’Institut français du Togo (IFT) lors du symposium Jmarketing 228 (jeune marketeur togolais).
Le marketing en général, l’e-marketing et des exigences de la profession d’agent commercial ont été au cœur des échanges.
« Ce n’est pas tant la vente qui compte dans le marketing, c’est la réponse au client qui compte. Ce qui fait que l’entreprise doit concevoir un produit et le lui proposer. Le client n’a pas besoin de votre produit, il a besoin d’une solution à son problème », a expliqué, Samuel Mawussé Séwa Attikossie, Directeur de AS&Partners, en ce qui concerne les exigences de la profession d’agent commercial aux étudiants.
En plus de bien connaître son produit et les réalités de son secteur d’activité, le marketeur doit chercher à savoir l’état d’esprit et le besoin du client.
Aujourd’hui, le marketing ne concerne plus seulement les entreprises. Les politiciens, les artistes, et même les églises en ont besoin pour accroître leur visibilité. Les jeunes marketeurs doivent donc « faire preuve d’imagination pour saisir toutes ces nouvelles opportunités », a estimé Wateba Iwu, Consultant en marketing.
Le symposium Jmarketing 228 est le fruit d’un projet académique porté par un groupe d’étudiants d’ESGIS. Selon le chef du projet Ibrahim Yerima, dans les années à venir, ce projet sera beaucoup plus développé plus général qu’un simple projet académique.