L’Université de Lomé se prépare à vivre cette année ses journées culturelles. Une édition repensée par les premiers responsables du temple du savoir de Lomé qui, pour cette fois-ci, n’organiseront pas la traditionnelle foire des étudiants.
Ainsi, du 23 au 29 avril 2018 sur le campus, en dehors des activités traditionnelles des Journées culturelles de l’Université de Lomé (JOCUL), l’Université de Lomé abritera deux grands événements majeurs consacrés à la promotion de la culture de l’excellence que sont le Salon du Livre des Universités du Togo destiné et le Salon international des Études et Formations, ÉLITE 2018.
Dans ses propos, le Directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Lomé (COUL), au cours de la conférence de presse tenue ce jeudi 19 avril dans la salle VIP du Restaurant universitaire, le Professeur Joseph Tsigbé a regretté la perversion, au fil des années, de l’idée originelle de la foire par des actes de débauche et de promotion de l’alcool qui y ont court. Une déroute qui a motivé la suppression de la foire cette année pour une meilleure réorganisation à l’avenir.
« La Foire avait été initiée pour servir de cadre aux étudiants entrepreneurs et talentueux. Mais très vite, elle a été détournée de son objectif principal devenant un mini marché où sont mis en avant les commerçants de la ville de Lomé étouffant entièrement les initiatives étudiantes », a déclaré Prof Tsigbé.
« Pire, ce qui marchait le mieux pendant ces foires, c’était la vente des boissons alcoolisées, ce qui met en porte-à-faux l’Université de Lomé vis-à-vis des valeurs qu’elle se bat à promouvoir, dont la lutte contre l’alcoolisme au sein de la jeunesse estudiantine. Enfin, la foire s’est transformée en lieu de débauche de toute nature, ce qui ne pouvait laisser indifférentes les autorités universitaires », a-t-il ajouté.
