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Joe Biden : “Ce n’est pas assez”, la réaction du président américain sur la trêve au Yémen

Crédit Photo : La Libre

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Une trêve de deux mois entre en vigueur ce samedi 02 Avril au Yémen en vertu d’un accord arraché par les Nations unies aux forces progouvernementales et aux rebelles houthis engagés dans une guerre dévastatrice depuis près de huit ans.

Dans ce conflit qui a fait des centaines de milliers de morts selon l’ONU et poussé ce pays pauvre de la péninsule arabique au bord de la famine, une précédente trêve dans l’ensemble du pays convenue en 2016 entre les belligérants et d’autres décidées unilatéralement ont fait long feu.

Voisine du Yémen, l’Arabie saoudite, riche monarchie pétrolière du Golfe, est depuis 2015 à la tête d’une coalition militaire qui aide le président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, face aux houthis soutenus par l’Iran qui nie leur fournir des armes. La cessation des hostilités dans l’ensemble du pays doit entrer en vigueur à 19h00 (16h00 GMT), au premier jour du mois de jeûne musulman du ramadan, a annoncé vendredi dans un communiqué Hans Grundberg, émissaire de l’ONU.

“Les belligérants ont répondu positivement à la proposition des Nations unies d’une trêve de deux mois”, a-t-il dit en soulignant qu’elle pouvait être “renouvelée avec (leur) consentement”. Cette annonce est le couronnement des efforts de M. Grundberg qui tente depuis des mois de parvenir à une trêve et de relancer les négociations en vue d’un règlement au Yémen où les puissances régionales rivales, l’Arabie saoudite sunnite et l’Iran chiite, se livrent à une guerre par procuration.

Le président américain Joe Biden a «salué» cet accord trouvé entre les belligérants au Yémen sur une trêve de deux mois qui selon lui offre «un répit longtemps attendu à la population», mais juge que «ce n’est pas assez».

Cet accord entre forces progouvernementales et rebelles Houthis contient «des décisions importantes mais ce n’est pas assez», écrit le président américain dans un communiqué, en ajoutant:

«Les négociateurs doivent entreprendre la difficile et nécessaire démarche vers un compromis politique pouvant apporter une paix durable à tous les habitants du Yémen.»