Le président américain Joe Biden est arrivé lundi 2 décembre 2024 à Luanda, capitale de l’Angola, pour la première et seule visite de son mandat sur le continent africain.
Ce voyage de deux jours, cinquante jours avant que le président ne cède le pouvoir à son successeur Donald Trump, se veut une affirmation des ambitions des États-Unis en Afrique face aux investissements géants de la Chine.
Le président américain doit s’entretenir mardi à Luanda avec son homologue angolais Joao Lourenço, et prononcer un discours au Musée national de l’esclavage, dans la capitale de cette ancienne colonie portugaise qui borde l’Océan Atlantique.
Mercredi, il se rendra à Lobito, ville portuaire à environ 500 kilomètres au sud de Luanda, pour vanter un investissement phare de sa présidence en Afrique, une gigantesque liaison ferroviaire connue sous le nom de “Couloir de Lobito”.
Joe Biden avait promis en 2022 de se rendre en Afrique.
Son voyage est le premier d’un président américain sur le continent depuis 2015. Par ailleurs, jamais un chef d’État de la première puissance mondiale ne s’était rendu en Angola.
“C’est une visite historique, pas seulement parce qu’il est le premier président américain à se rendre en Angola, mais parce qu’elle est réellement emblématique de la priorité donnée par le président Biden au renforcement des alliances et partenariats internationaux” des États-Unis, a assuré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby, lundi pendant un échange avec la presse.
Ce déplacement intervient toutefois à un moment où Joe Biden, en toute fin de mandat, n’a plus guère de poids politique. Il risque aussi d’être éclipsé, sur le plan politique, par une grâce présidentielle qu’il vient d’accorder à son fils Hunter, à la surprise générale.
© AVEC AFP